La localisation du vol MH370 reste un mystère
Au moment de la disparition, le vol MH370 de Malaysia Airlines, un Boeing 777, décollait de l'aéroport de Kuala Lumpur (Malaisie) à destination de Pékin (Chine), transportant 239 passagers et 12 membres d'équipage.
Le chef de l'équipe de recherche, le professeur Gregory Herbert de l'Université de Floride du Sud (États-Unis), a eu une nouvelle idée en regardant des photos de débris d'avion échoués sur l'île française de la Réunion dans l'océan Indien en 2015, un an après le crash de l'avion malheureux.
« L'épave était couverte de balanes, et dès que j'ai vu cette image, j'ai immédiatement commencé à envoyer des courriels aux enquêteurs parce que je savais que les propriétés chimiques des coquilles de balanes pouvaient fournir des indices sur l'emplacement de l'épave », a déclaré Herbert.
Les coquilles des balanes et autres animaux marins similaires grandissent chaque jour, formant des couches internes semblables aux cernes des arbres. Chaque coquille possède des propriétés chimiques basées sur la température de l’eau de mer environnante au moment de la formation de la coquille.
Des balanes s'accrochent au premier débris retrouvé du vol MH370
Dans une nouvelle étude publiée dans la revue AGU Advances , l'équipe d'Herbert a mené des expériences sur des balanes vivantes pour analyser les propriétés chimiques de leurs coquilles et a pour la première fois déchiffré des informations sur la température des coquilles des balanes.
Ensuite, ils ont appliqué la même méthode aux balanes trouvées sur les débris du vol MH370. Avec l'aide d'experts en balanes et d'océanographes de l'Université de Galway (Irlande), ils ont réussi à reconstituer une partie du parcours dérivant des balanes accrochées aux débris.
« Malheureusement, nous n'avons toujours pas accès aux balanes les plus grandes et les plus anciennes pour continuer à reconstituer le parcours des débris, mais la méthode est tout à fait applicable aux balanes qui se sont attachées aux débris immédiatement après que l'avion s'est écrasé dans la mer pour suivre et nous permettre de revenir au premier endroit où l'épave s'est écrasée », a déclaré l'expert Herbert.
À ce jour, la recherche du vol MH370 s'étend sur des milliers de kilomètres le long d'un couloir nord-sud connu sous le nom de « septième arc » de l'océan Indien. Comme les températures de la mer changent rapidement le long de cet arc, M. Herbert est convaincu que sa méthode peut révéler l’emplacement exact de l’avion.
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