La Russie s'exprime sur la politique nucléaire de la Chine, le ministre japonais des Affaires étrangères envisage une visite en Israël, la Corée du Sud et le Qatar élèvent leurs relations à un « partenariat stratégique global »... sont quelques-unes des actualités internationales marquantes des dernières 24 heures.
Le président chinois Xi Jinping rencontre le gouverneur de Californie Gavin Newsom à Pékin, le 25 octobre. (Source : AFP) |
Le journal « Monde et Vietnam » met en lumière certains des faits marquants de l’actualité internationale de la journée.
Moyen-Orient-Afrique
*Le Qatar espère parvenir bientôt à un accord avec le Hamas pour libérer les otages : Le Premier ministre qatari Mohammed Bin Abdulrahman al-Thani a confirmé le 25 octobre que des progrès étaient réalisés dans les négociations concernant les otages avec le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza, et a exprimé l'espoir qu'un accord pour les libérer soit trouvé « bientôt ».
Le 7 octobre, les forces du Hamas ont soudainement attaqué Israël et pris plus de 200 otages. Jusqu'à présent, les États-Unis et les pays occidentaux continuent d'exercer une influence active sur Israël pour qu'il suspende temporairement son projet de lancer une attaque terrestre sur la bande de Gaza et, par l'intermédiaire du Qatar, cherchent à persuader le Hamas de libérer les otages susmentionnés. (Reuters)
La Jordanie appelle Israël à mettre fin aux attaques sur la bande de Gaza : S'exprimant à l'issue de ses entretiens avec le président français Emmanuel Macron, le roi Abdallah II de Jordanie a appelé le 25 octobre à la fin de la guerre dans la bande de Gaza et a averti que l'incident risquait de devenir un « déclencheur » dans la région.
Le roi de Jordanie a également demandé à la France et aux puissances mondiales de faire pression sur Israël pour qu'il cesse sa campagne de bombardements dans la bande de Gaza et mette fin à sa politique de siège et de blocus contre plus de 2 millions de personnes dans la région. (Al Jazeera)
*Le président turc annule sa visite en Israël : Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé le 25 octobre qu'il avait annulé une visite prévue en Israël, invoquant la guerre « inhumaine » de l'État juif contre le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza.
M. Erdogan a également affirmé que le mouvement armé palestinien n'est pas une organisation terroriste, mais une organisation de libération qui lutte pour protéger sa terre. Dans un discours devant les députés du Parti de la justice et du développement, le président Erdogan a déclaré : « J'avais prévu de visiter Israël, mais je l'ai annulé. Nous n’irons pas là-bas.
En 2010, les relations entre Israël et la Turquie ont été gelées après que l'État hébreu a attaqué un navire d'Ankara transportant de l'aide à la bande de Gaza. En 2022, les deux pays ont officiellement « réchauffé » leurs relations et le président israélien a visité la Turquie. Les deux pays prévoient de construire un gazoduc reliant Israël à la Turquie pour approvisionner l'Europe en énergie. Toutefois, les différends diplomatiques autour du conflit dans la bande de Gaza pourraient plonger les relations bilatérales dans un nouveau cycle de tension. (Reuters)
*Le ministre japonais des Affaires étrangères envisage une visite en Israël : Une source a déclaré le 25 octobre que la ministre japonaise des Affaires étrangères Yoko Kamikawa envisageait de se rendre en Israël, dans un contexte de tensions croissantes entre l'État juif et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Le Japon a condamné le Hamas pour avoir mené des « attaques terroristes » contre Israël et a promis 10 millions de dollars d’aide humanitaire d’urgence à la bande de Gaza.
Au cours du week-end, le ministre des Affaires étrangères Kamikawa a rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas en marge d'une conférence internationale de paix en Égypte pour discuter du conflit entre le Hamas et Israël. Les deux parties ont convenu de maintenir une communication étroite et de travailler pour atténuer la crise humanitaire à Gaza.
Le Japon entretient depuis longtemps des relations amicales avec de nombreux pays du Moyen-Orient. Le ministre des Affaires étrangères Kamikawa a déclaré que la stabilité régionale était très importante pour le Japon, un pays fortement dépendant des importations de pétrole brut. (Kyodo)
Europe
*L'Arménie et l'Azerbaïdjan annulent leur sommet bilatéral : L'agence de presse russe TASS a rapporté le 25 octobre que la rencontre entre le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, initialement prévue fin octobre à Bruxelles (Belgique), a été annulée après le retrait de Bakou.
Ces dernières semaines, l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont déclaré qu’ils étaient prêts à signer un traité pour mettre fin à des décennies de conflit au sujet du Haut-Karabakh, la région séparatiste dont l’Azerbaïdjan a repris le contrôle le mois dernier, forçant la plupart des 120 000 Arméniens de souche à fuir vers l’Arménie. (TASS)
*La Russie s'exprime sur la politique nucléaire de la Chine : Le Kremlin a déclaré le 25 octobre que la Russie n'était pas préoccupée par les capacités croissantes de la Chine en matière d'armes nucléaires, tout en soulignant le « partenariat stratégique avancé » de Moscou avec Pékin et le droit souverain de la Chine à assurer sa propre sécurité.
La Russie a noué des liens commerciaux, politiques et sécuritaires plus étroits avec la Chine — dans le cadre de ce que Moscou appelle un partenariat « illimité » — depuis que la Russie a lancé sa campagne militaire en Ukraine en février, déclenchant de vastes sanctions occidentales.
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Le 20 octobre, le Pentagone avait publié son dernier rapport sur l’armée chinoise. Le rapport indique que Pékin a lancé ses premiers sous-marins lance-missiles à propulsion nucléaire (type 093B), offrant au pays des options d'attaque terrestre et maritime qui étaient autrefois le domaine exclusif des navires américains et russes.
Le Pentagone estime qu'à court terme, la marine chinoise « aura la capacité de mener des frappes de précision à longue portée contre des cibles terrestres à partir de ses sous-marins et de ses navires de surface en utilisant des missiles de croisière d'attaque terrestre ». (Reuters)
Asie-Pacifique
*La Corée du Sud et le Qatar élèvent leur relation au niveau de « partenariat stratégique global » : Le bureau présidentiel sud-coréen a annoncé que lors du sommet bilatéral à Doha (Qatar) le 25 octobre, le président Yoon Suk Yeol et le roi du pays hôte, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, ont convenu d'élever la relation entre les deux pays au niveau de « partenariat stratégique global ».
Selon l'annonce, le nouveau partenariat - amélioré par rapport au précédent « partenariat global » - favorisera une politique de renforcement de la coopération stratégique entre les deux pays, y compris le processus d'élargissement des canaux de communication diplomatique et de sécurité ainsi que le renforcement de la coopération dans les secteurs de la défense et de l'industrie de la défense.
Dans le cadre de cet accord, la Corée du Sud et le Qatar ont signé un protocole d'accord sur la coopération dans le domaine des munitions et de l'industrie de la défense, qui prévoit l'échange d'informations sur l'industrie de la défense et la création d'un comité mixte lié à ce domaine.
Le sommet bilatéral s'est tenu à Amiri Diwan - le bureau de Son Altesse Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani - le deuxième jour de la visite d'État de deux jours du président Yoon Suk Yeol au Qatar. Cette décision intervient alors que les deux pays se préparent à célébrer le 50e anniversaire de leurs relations diplomatiques l’année prochaine. (Yonhap)
*L'Australie et les États-Unis discutent de la Chine et de la sécurité dans le Pacifique : Reuters a rapporté que lors de la visite du Premier ministre Anthony Albanese à la Maison Blanche le 25 octobre, le chef du gouvernement australien et le président américain Joe Biden discuteront de sujets tels que la défense maritime et la cybersécurité, alors que Washington et Canberra coordonnent leurs stratégies pour faire face à la Chine.
Cette visite devrait déboucher sur une série d’accords entre les deux pays visant à contenir et à concurrencer la Chine, alors même que l’Australie et les États-Unis tentent de dégeler leurs relations avec Pékin. Les accords proposés comprennent le lancement d'un projet de câble Internet sous-marin et un investissement dans les infrastructures portuaires maritimes pour bénéficier et attirer les nations insulaires du Pacifique, ont déclaré des responsables américains. (Reuters)
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*La Chine refuse d'expliquer pourquoi le ministre de la Défense Li Shangfu a été limogé : Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a refusé le 25 octobre d'expliquer pourquoi le ministre de la Défense Li Shangfu a été limogé.
Lors d'un remaniement majeur à la tête de la Chine, Pékin a annoncé le 24 octobre que Li Shangfu et l'ancien ministre des Affaires étrangères Qin Gang avaient été démis de leurs fonctions de conseillers d'État, mais n'a donné aucune explication.
En réponse aux questions sur les incidents susmentionnés, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé qu'elle n'avait « aucune autre information à fournir ». « Si vous vous demandez si la Chine est transparente, je peux vous assurer que nous divulguerons en temps opportun les informations sur toutes les nominations et tous les licenciements de personnel », a déclaré Mao Ning.
Auparavant, les observateurs avaient déclaré que le président chinois Xi Jinping avait personnellement choisi Qin Gang et Li Shangfu aux postes de ministre des Affaires étrangères et de ministre de la Défense, respectivement. (AFP)
*Le Japon et les Philippines envisagent de négocier un nouveau pacte de sécurité : Des sources diplomatiques ont révélé le 25 octobre que les gouvernements du Japon et des Philippines envisageaient la possibilité de négocier un nouveau pacte bilatéral pour renforcer la coopération en matière de sécurité et faciliter les exercices militaires conjoints, dans un contexte d'activités militaires croissantes de la Chine dans la région indo-pacifique.
Selon certaines sources, lors du sommet prévu début novembre aux Philippines, le Premier ministre Fumio Kishida et le président Ferdinand Marcos Jr. devrait donner le feu vert aux négociations sur un « accord d’accès réciproque » (RAA), qui faciliterait la présence des forces en visite. Il s'agira du premier RAA du Japon avec un pays membre de l'ASEAN et du troisième après les accords avec l'Australie et le Royaume-Uni qui sont entrés en vigueur plus tôt cette année.
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En avril 2022, le Japon et les Philippines ont convenu de « commencer à étudier des mesures visant à renforcer et à faciliter davantage » la coopération en matière de défense, notamment un cadre de visites mutuelles et de soutien logistique. Les gouvernements du Japon et des Philippines ont également signé un protocole d’accord visant à simplifier les procédures requises pour déployer du personnel de défense des deux côtés afin de mener des opérations de secours en cas de catastrophe et d’aide humanitaire dans chaque pays.
Selon certaines sources, les deux dirigeants pourraient également discuter du transfert d'équipements de défense du Japon aux Philippines dans le cadre officiel d'assistance à la sécurité établi en avril de cette année. Un accord visant à fournir des patrouilleurs japonais supplémentaires à la garde côtière philippine pourrait être annoncé lors du prochain sommet. (Kyodo)
*L'Inde en alerte alors qu'un navire chinois arrive au Sri Lanka : Le site Internet Times of India cite une annonce du 25 octobre du ministère sri-lankais des Affaires étrangères confirmant que le « navire de recherche scientifique » chinois Shiyan 6 devrait arriver dans la nation insulaire d'Asie du Sud, après la visite du vaisseau spatial Yuan Wang 5 (Vien Vong) en 2022. Cette information a suscité des inquiétudes en matière de sécurité chez l'Inde voisine.
New Delhi est sceptique quant à la présence croissante de la Chine dans la région de l’océan Indien et à l’influence de Pékin au Sri Lanka, un pays stratégiquement situé entre d’importantes routes maritimes internationales Est-Ouest.
La chaîne de télévision d’État chinoise CGTN qualifie le Shiyan 6 de « navire de recherche scientifique » avec un équipage de 60 personnes, chargé de mener des études océanographiques, géologiques et écologiques marines. Le site international de suivi des navires MarineTraffic a déclaré que le navire devrait arriver à Colombo après le 25 octobre. Pendant ce temps, le ministère des Affaires étrangères du Sri Lanka n'a pas précisé combien de temps le Shiyan 6 resterait ancré là-bas. (Le Times de l'Inde)
Amérique
*Fusillade au Canada, 5 morts : Le 24 octobre, la police canadienne a constaté 5 morts, dont 3 enfants et le suspect de la fusillade, dans deux quartiers résidentiels de la ville frontalière dans une affaire qualifiée de « violence émotionnelle ».
Les victimes ont été découvertes à Sault Ste. Marie, en Ontario, près du confluent des trois Grands Lacs, à la frontière de l'État américain du Michigan et à environ 700 kilomètres au nord de Toronto, après que la police a reçu des rapports d'effractions.
Dans un communiqué, le chef de la police régionale, Hugh Stevenson, a déclaré que les incidents étaient liés et étaient « le résultat de violences psychologiques ». Pendant ce temps, le maire de Sault, Matthew Shoemaker, a décrit « cela comme une tragédie ».
Les crimes commis avec des armes à feu ont diminué au pays de 2020 à 2021, représentant « une petite proportion du total des crimes violents », selon les données du gouvernement canadien. Mais les fusillades sont en hausse par rapport à il y a dix ans. (Reuters)
*Le président chinois rencontre le gouverneur de l'État américain de Californie : Le 25 octobre, à Pékin, le président chinois Xi Jinping a rencontré M. Gavin Newsom - gouverneur de l'État de Californie, dans l'ouest des États-Unis. En annonçant sa visite d'une semaine en Chine, le gouverneur Newsom a souligné : « La Californie et la Chine détiennent la clé pour résoudre la crise climatique... (La Chine et les États-Unis) sont deux des plus grandes économies du monde, notre partenariat est essentiel pour parvenir à une action climatique pour nos communautés et au-delà. »
Le gouverneur de Californie est arrivé à Hong Kong le 23 octobre, où il a tenu une discussion sur le changement climatique. Il s'est ensuite rendu dans la ville voisine de Shenzhen, leader dans l'utilisation des énergies renouvelables dans les transports publics, et a visité une gare routière électrique. Les médias d’État ont rapporté que M. Newsom avait rencontré le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi le 25 octobre.
La Californie est actuellement l’État avec la plus grande économie des États-Unis. (MERCI)
*L'ambassadeur de Chine met en garde contre un conflit avec les États-Unis : À l'heure où les relations entre les États-Unis et la Chine sont de plus en plus tendues malgré une série d'engagements diplomatiques récents, l'ambassadeur de Chine à Washington, Xie Feng, a averti qu'un conflit entre les deux puissances ne devrait « jamais être autorisé » et que le découplage des plus grandes économies du monde ne « fonctionnerait jamais ».
S'exprimant lors du dîner annuel du Comité national sur les relations sino-américaines à New York le 24 octobre, Xie Feng a décrit l'inversion de la spirale descendante des relations bilatérales comme un « désir commun », car « gâcher » la relation ne profite à personne. M. Ta Phong a déclaré que d'ici 2024 - date à laquelle la Chine et les États-Unis célébreront le 45e anniversaire de l'établissement de leurs relations diplomatiques - les deux pays devront trouver la « bonne voie » vers la réconciliation. Le diplomate chinois a prédit que les relations entre les États-Unis et la Chine continueraient d’être « la relation bilatérale la plus importante au monde » et a déclaré qu’« aucune des deux parties ne peut changer ou remplacer l’autre ».
Selon M. Ta Phong, les trois principes énoncés par le président Xi représentent l'approche fondamentale et à long terme de la Chine à l'égard des relations sino-américaines et restent « une boussole pour explorer la voie à suivre ». (SCMP)
Océanie
*Fusillade à Sydney, Australie : Selon le site abc.net.au, après avoir reçu des informations sur la fusillade survenue à 16h10 le 25 octobre (heure locale) sur Upper Pitt Street, dans la banlieue de Kirribilli à Sydney (Nouvelle-Galles du Sud), les forces d'urgence de l'État sont immédiatement arrivées sur les lieux.
Les premiers rapports suggèrent qu'un homme ayant des liens étroits avec des groupes du crime organisé international a été abattu sur la rive nord de Sydney. La police a confirmé que l'homme, âgé d'une trentaine d'années, avait refusé de recevoir des soins médicaux après avoir subi une blessure mineure à la jambe. Il semble que la police connaisse très bien cette personne.
Actuellement, la police a bouclé la scène du crime et mène une enquête. Ils recherchent au moins deux suspects repérés dans les environs et enquêtent pour savoir si une voiture qui a pris feu dans la banlieue près de Neutral Bay est liée à la fusillade.
L'incident a suscité des inquiétudes en matière de sécurité au sein de la communauté locale, car la banlieue de Kirribilli abrite de nombreux immeubles résidentiels et écoles. La résidence du gouverneur général et la résidence du Premier ministre sont situées à quelques centaines de mètres du lieu de la fusillade. (AP)
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