Mon enfance était associée au jardin verdoyant derrière la maison de ma grand-mère, un espace paisible de la campagne, où j'ai grandi avec le chant des oiseaux et le doux parfum des fleurs et des fruits lors des journées ensoleillées d'été.
|
Photo d'illustration. |
Après les averses du début de l'été, le soleil brille de mille feux, tout le jardin semble revêtir un nouveau manteau brillant, plein de vie. Lors des matins clairs d'été, la lumière du soleil brille dans tout le jardin, faisant scintiller les gouttes de rosée encore présentes sur les feuilles comme des milliers de minuscules pierres précieuses. La lumière du soleil filtrait à travers la cime verte des arbres, créant des taches de lumière dansantes sur le sol. Le soleil scintillait sur les fleurs de courge jaune vif. Le soleil scintillait sur les fines ailes des papillons et des libellules qui voletaient autour des lys nouvellement fleuris. Sous le soleil brûlant, les arbres du jardin rivalisaient pour étendre leurs branches, répandant une ombre fraîche. Près de l'étang se trouve un grand manguier aux branches et aux feuilles luxuriantes, chaque été il est chargé de grappes de jeunes fruits verts brillants. Je me souviens des après-midi où je sautais les siestes et montais avec mes amis voisins pour cueillir des mangues vertes croustillantes, les couper, les mélanger avec du sel et du piment, et les partager en riant aux éclats dans un coin du jardin. À proximité se trouve un myrte, son tronc couvert de plaques de mousse verte, et chaque été il fleurit avec de nouveaux bourgeons et de jolies fleurs blanc ivoire. Chaque fois qu’une douce brise souffle à travers la canopée des arbres, elle transporte le doux parfum des jeunes feuilles de goyave. Ma grand-mère cueillait souvent des bourgeons de goyave séchés, les faisait rôtir jusqu'à ce qu'ils soient dorés, les conservait soigneusement dans un bocal en céramique et attendait l'hiver pour les sortir et les cuisiner avec quelques tranches de gingembre frais pour se réchauffer l'estomac. Cette boisson rustique a accompagné ma famille pendant de nombreux hivers froids, si familière qu'à chaque fois que je sens l'odeur de l'eau de feuille de goyave flottant dans le vent, j'ai l'impression que toute mon enfance revient.
Le jardin est devenu un pur souvenir que je chéris et préserve toujours. Là, mes amis et moi étions libres de courir pieds nus sur le sol frais et humide couvert de feuilles mortes, en nous adonnant à toutes sortes de jeux malicieux comme grimper aux arbres, attraper des libellules, attraper des cigales et creuser pour trouver des grillons. Parfois, les enfants suspendaient des hamacs à la fourche des goyaviers, se balançant dans la brise, regardant le bruissement des feuilles et écoutant les sons joyeux de la vie. Le bourdonnement des abeilles en quête de miel, le chant des oiseaux et le chant des cigales résonnent comme une symphonie estivale sans fin. Le bruit du vent bruissant dans les feuilles était comme celui d’une grand-mère chuchotant des histoires du passé. C'est aussi dans le jardin que ma grand-mère m'a enseigné les premières leçons d'amour de la nature, d'appréciation des choses simples et de joie du travail.
Mon enfance s'est déroulée paisiblement dans le petit jardin, un lieu associé à de nombreux doux souvenirs. Chaque fois que je suis fatigué ou que j'ai trop de pression au travail, je retourne chez mes grands-parents, dans le jardin ensoleillé de la campagne. S'immerger paisiblement dans le parfum des fleurs et des fruits d'un jardin rempli de lumière et d'amour.
Lam Hong
Source : https://baonamdinh.vn/van-hoa-nghe-thuat/202504/vuon-que-day-nang-b0178f0/
Comment (0)