Le Vietnam proteste contre l'envoi d'un navire-hôpital par la Chine à Hoang Sa

Le navire-hôpital chinois You Ai. Photo : PLA — Le navire-hôpital de l'amitié de la Chine

"Le Vietnam s'oppose résolument à toutes les activités qui violent la souveraineté sur l'archipel de Hoang Sa", a déclaré le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Doan Khac Viet, lors d'une conférence de presse le 23 mai, interrogé sur l'information selon laquelle la Chine aurait envoyé un navire-hôpital à Hoang Sa.

Les médias chinois ont rapporté le 22 mai que le navire-hôpital You Ai du commandement du théâtre sud était arrivé dans de nombreuses entités des îles Paracels pour vérifier la santé des soldats stationnés illégalement là-bas.

Le navire Huu Ai participe également à des formations pour transférer les blessés dans des situations d'urgence, fournir les premiers secours en première ligne et assister les navires endommagés en mer. Il s'agit d'un navire de classe Type-919, avec un déplacement de 4 000 à 5 000 tonnes, une longueur d'environ 100 m et un pont d'atterrissage pour hélicoptères.

M. Viet a déclaré que le Vietnam dispose de preuves historiques et de bases juridiques suffisantes pour affirmer sa souveraineté sur les archipels de Hoang Sa et Truong Sa, conformément au droit international, ainsi que sa souveraineté, ses droits souverains et sa juridiction sur les zones maritimes établies conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM).

Interrogé sur la publication par la Chine de réglementations permettant aux garde-côtes d'« arrêter les étrangers soupçonnés de violer la frontière » en mer, M. Viet a déclaré : « Le Vietnam est toujours déterminé et persistant à protéger la souveraineté du Vietnam, ses droits souverains et sa juridiction dans les zones maritimes, ainsi que les intérêts légitimes des citoyens vietnamiens conformément à la CNUDM de 1982 et au droit vietnamien. »

Le 15 mai, la Chine a publié une réglementation autorisant ses garde-côtes à détenir administrativement les étrangers soupçonnés de « franchir les frontières maritimes » pendant une période pouvant aller jusqu'à 30 jours. Dans les cas compliqués, les garde-côtes peuvent prolonger la période de détention jusqu'à 60 jours. Ce règlement entre en vigueur à partir du 16 mai et s'applique aux zones maritimes revendiquées par la Chine.

Les responsables chinois ont unilatéralement tracé une ligne pointillée pour revendiquer une souveraineté déraisonnable sur la quasi-totalité de la zone de la mer de Chine méridionale, au mépris du droit international et de l’opinion publique mondiale.

TN (selon VnE)

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