La Chine annonce la promotion de la coopération spatiale internationale avec les États-Unis

Le 24 avril, l'Administration nationale de l'espace de Chine (CNSA) a annoncé qu'elle autoriserait les scientifiques des États-Unis et de plusieurs autres pays à accéder et à analyser des échantillons de roche collectés sur la Lune, lors de la mission Chang'e 5.

Cette décision marque une nouvelle étape dans les efforts de Pékin pour étendre son influence internationale dans l’exploration spatiale.

Parmi les institutions autorisées à accéder aux spécimens figurent deux universités américaines, l'Université Brown et l'Université d'État de New York à Stony Brook, qui reçoivent toutes deux un financement de la National Aeronautics and Space Administration (NASA) des États-Unis. En outre, il y a des unités du Japon, de France, d’Allemagne, de Grande-Bretagne et du Pakistan.

La mission Chang'e 5 de 2020 a fait de la Chine le troisième pays de l'histoire à collecter des échantillons de roche de la surface lunaire, après l'Union soviétique et les États-Unis.

Après son succès, la mission Chang'e 6 de l'année dernière a marqué une nouvelle étape lorsque la Chine est devenue le premier pays à rapporter des roches de la face cachée de la Lune, une région qui ne peut pas être observée depuis la Terre.

Bien que la coopération spatiale entre les États-Unis et la Chine soit limitée par une loi américaine de 2011 qui interdit à la NASA de coopérer avec la Chine sans l'approbation du Congrès , la NASA discute actuellement avec la CNSA des conditions du prêt d'échantillons de roche.

L'administrateur de la NASA, Bill Nelson, a déclaré avoir rassuré les législateurs sur le fait que le partenariat ne compromettrait pas la sécurité nationale des États-Unis.

Toutefois, tout transfert peut nécessiter une certification supplémentaire du Federal Bureau of Investigation (FBI).

Alors que les États-Unis se montrent de plus en plus prudents en matière de coopération spatiale, la Chine accélère sa stratégie d’ouverture.

La confiance et la force croissantes de la nation ont incité Pékin à être disposé à partager ses réalisations spatiales avec le monde , selon Wu Weiren, architecte en chef du programme d'exploration lunaire de la Chine.

Les missions Chang'e 4 et Chang'e 6 ont transporté quatre instruments scientifiques internationaux, tandis que la mission Chang'e devrait intégrer au cours des sept prochaines années six charges utiles provenant d'autres pays, a déclaré la CNSA.

La Chine prévoit de coopérer avec une dizaine de pays sur la mission Chang'e 8 et d'utiliser les données collectées lors de toutes les missions précédentes pour sélectionner un emplacement pour construire une base lunaire habitée d'ici 2035.

(Vietnam+)

Source : https://www.vietnamplus.vn/trung-quoc-thong-bao-thuc-day-hop-tac-khong-gian-quoc-te-voi-my-post1034859.vnp