L'armée sud-coréenne a déclaré que la Corée du Nord avait lancé au moins deux missiles balistiques à courte portée depuis la région de Sunan vers la mer à l'est de la péninsule coréenne, a indiqué Reuters.
Un précédent lancement de missile nord-coréen
Le ministère japonais de la Défense a également annoncé qu'au moins un missile avait été lancé. Les médias japonais ont rapporté que les missiles étaient tombés en dehors de la zone économique exclusive (ZEE) du Japon.
L'armée sud-coréenne a déclaré avoir renforcé sa surveillance et sa vigilance pour se prémunir contre de nouvelles provocations, tout en maintenant une posture de préparation grâce à une coopération étroite avec les États-Unis.
Le lancement a eu lieu juste avant que les États-Unis et la Corée du Sud ne mettent fin à 11 jours d'exercices militaires conjoints que la Corée du Nord a condamnés. Le 30 août, des bombardiers stratégiques américains B-1B ont également mené des exercices séparés avec des avions sud-coréens et japonais.
Le lancement d'un missile balistique par la Corée du Nord est considéré comme une violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies. Dans une déclaration du 30 août, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a exprimé son inquiétude quant à la possibilité que des négociations sur les armes entre la Corée du Nord et la Russie soient activement encouragées, selon Reuters.
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M. Kirby a déclaré que le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, s'était récemment rendu en Corée du Nord pour persuader le pays de vendre des obus d'artillerie à la Russie. Un tel accord violerait les sanctions, a souligné le responsable américain. La Russie et la Corée du Nord n'ont pas immédiatement commenté les informations de M. Kirby.
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