Doter les jeunes des compétences nécessaires pour prévenir et combattre la traite des êtres humains à l’ère numérique

Message à l'occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la traite des êtres humains (30 juillet) du chef de mission de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Vietnam, Park Mi-hyung, de l'ambassadeur de l'UE, Julien Guerrier, de l'ambassadeur d'Australie, Andrew Goledzinowski, de l'ambassadeur des États-Unis, Marc Knapper, de l'ambassadeur du Royaume-Uni, Iain Frew, et de la conseillère canadienne, Leigh McCumber.

Le dynamisme, la créativité et la compréhension des jeunes en matière de technologie les placent dans une position unique pour développer des solutions innovantes pour lutter contre la traite des êtres humains à l’ère numérique. (Capture d'écran)

Aujourd’hui, la population jeune du monde est plus nombreuse que jamais. Avec près de 2,4 milliards de personnes, il s’agit de la génération la plus nombreuse de l’histoire. Sur les 281 millions de migrants internationaux, environ 11,3 % ont moins de 24 ans.

Pendant ce temps, au Vietnam, il y a plus de 22 millions de jeunes âgés de 16 à 30 ans et beaucoup d’entre eux envisagent de quitter leur ville natale pour chercher de meilleures opportunités de travail et d’études.

Cependant, la jeune génération d’aujourd’hui est confrontée à une réalité où de nombreux avantages et inconvénients s’entremêlent dans la lutte contre la traite des êtres humains. En tant que natifs du numérique, les jeunes sont de plus en plus vulnérables aux trafiquants d’êtres humains qui exploitent les plateformes en ligne pour s’en prendre à eux.

Mais c’est aussi cette génération qui détient le pouvoir de conduire le changement. Le dynamisme, la créativité et la compréhension des jeunes en matière de technologie les placent dans une position unique pour développer des solutions innovantes pour lutter contre la traite des êtres humains à l’ère numérique.

À l'occasion de la Journée mondiale contre la traite des êtres humains (30 juillet) 2024, le chef de mission de l'OIM au Vietnam, Park Mi-hyung, ainsi que les ambassadeurs d'Australie, de l'Union européenne (UE), du Royaume-Uni, des États-Unis et le conseiller aux affaires politiques et publiques du Canada, ont envoyé une lettre conjointe à la jeunesse vietnamienne, appelant à ce que davantage de ressources soient consacrées à l'éducation afin de doter la jeune génération de connaissances et de compétences.

Cette lettre, inspirée de la lettre du président Ho Chi Minh aux jeunes, espère motiver les jeunes à maximiser leur pouvoir face aux menaces urgentes de la traite des êtres humains et les encourager à diriger un mouvement mondial pour provoquer un changement transformateur.

C’est également l’occasion d’attirer l’attention sur les enfants, un groupe qui représente une part importante des victimes de la traite dans le monde, les filles étant les plus touchées.

Selon l’ONUDC, en moyenne, une victime de la traite sur trois dans le monde est un enfant (dans certaines régions, le taux est beaucoup plus élevé), et les enfants sont deux fois plus susceptibles d’être confrontés à la violence que les adultes lorsqu’ils sont victimes de la traite.

Les recherches de l’OIM montrent également qu’aucune tranche d’âge, aucun sexe ni aucune nationalité ne peut être victime de la traite. Dans plus de 50 % des cas de traite des êtres humains, des membres de la famille ou des amis sont impliqués.

La croissance des plateformes en ligne permet également aux trafiquants d’atteindre plus facilement les enfants, tout en les rendant plus difficiles à détecter.

Source : https://baoquocte.vn/trang-bi-ky-nang-ve-phong-chong-mua-ban-nguoi-cho-thanh-thieu-nien-trong-thoi-dai-ky-thuat-so-280606.html