Le président russe Vladimir Poutine et le journaliste américain Tucker Carlson
Dans une interview de deux heures avec le journaliste Carlson, ancien présentateur de Fox News, le président Poutine a également déclaré qu'un accord pourrait être conclu pour libérer le journaliste Evan Gershkovich du Wall Street Journal, détenu en Russie, accusé d'espionnage pour le compte du gouvernement américain.
"Des conditions spécifiques peuvent être discutées via des canaux spéciaux", a déclaré le leader du Kremlin à l'AFP. M. Poutine a déclaré que le journaliste américain était un espion, ce que le Wall Street Journal et le gouvernement américain ont nié.
Cette interview marque la première fois que les médias occidentaux ont un accès privé à Poutine depuis 2019. Carlson est proche de l'ancien président Donald Trump, favori de la primaire républicaine.
Selon le leader Poutine, l’Occident a désormais compris qu’il est impossible de vaincre la Russie, même si l’Ukraine reçoit le soutien des États-Unis, de l’Europe et de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
« Jusqu'à présent, on a prétendu que telle ou telle défaite stratégique avait été infligée à la Russie sur le champ de bataille. Mais maintenant, on se rend clairement compte que c'est difficile à réaliser. À mon avis, c'est impossible », a déclaré le président russe.
Il a également envoyé un message au Congrès américain, puisque la Chambre des représentants n’a pas encore adopté de nouveau plan d’aide à l’Ukraine.
« Si vous voulez vraiment mettre fin au conflit, vous devez cesser de fournir des armes », a souligné le dirigeant russe.
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Interrogé pour savoir si Moscou envisageait d'attaquer d'autres pays de la région, comme la Pologne ou la Lettonie, le président Poutine a déclaré que la Russie n'avait aucun intérêt en Pologne, en Lettonie ou ailleurs.
Selon M. Poutine, une guerre avec la Pologne, si elle devait avoir lieu, n’aurait lieu que si la Pologne attaquait la Russie.
Concernant la possibilité d’un changement de direction après les élections américaines de 2024, M. Poutine a déclaré qu’il y aurait peu de changement dans cette possibilité.
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