Le 29 juillet, le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a demandé à l’Argentine, au Chili, au Costa Rica, au Pérou, au Panama, à la République dominicaine et à l’Uruguay de « retirer immédiatement leurs représentants sur le territoire » du pays sud-américain.
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| Le président vénézuélien Nicolas (à droite) célèbre sa victoire avec ses partisans après les résultats des élections du 28 juillet. (Source : Presse Latine) |
Radio Havana Cuba a cité un communiqué de Caracas indiquant que cette mesure visait à protester contre « des actes et déclarations d'ingérence » liés à l'élection présidentielle du 28 juillet.
Dans une annonce officielle, le ministre des Affaires étrangères Yván Gil a déclaré que Caracas a également demandé le retrait de tous les fonctionnaires diplomatiques des ambassades des sept pays d'Amérique latine mentionnés ci-dessus.
M. Gil a affirmé que le gouvernement vénézuélien « garantira toutes les actions légales et politiques pour forcer le respect, préserver et protéger le droit inaliénable à l’autodétermination » du pays sud-américain.
Caracas « s’opposera à toute action qui menace le climat de paix et de coexistence pour lequel le peuple vénézuélien a travaillé si dur ».
Plus tôt dans la journée, le Conseil national électoral vénézuélien avait annoncé que le président Nicolas Maduro avait remporté l'élection de la veille, continuant d'occuper le poste de leader national pour un autre mandat de 6 ans, de 2025 à 2031.
Egalement en lien avec la situation électorale dans le pays sud-américain, l'agence de presse Al Mayadeen a cité le président Maduro dénonçant un complot visant à « imposer un coup d'État » dans le pays, après que l'opposition a rejeté les résultats des élections du 28 juillet, avec la réélection de M. Maduro pour un autre mandat de 6 ans, à compter de janvier 2025.
Pendant ce temps, le procureur général vénézuélien Tarek William Saab a accusé la leader de l'opposition Maria Corina Machado d'être impliquée dans un complot visant à attaquer le système de décompte des voix du pays.
S'adressant aux journalistes, le procureur général Saab a confirmé que son agence enquêtait sur la cyberattaque et que les principaux suspects étaient des politiciens de l'opposition, dont Mme Machado.
Après les élections au Venezuela, les pays ont félicité le président sortant Maduro pour sa victoire.
Dans une déclaration publiée sur le site Internet X le 29 juillet, le président cubain Miguel Diaz-Cane a déclaré qu'au nom du parti, du gouvernement et du peuple cubains, il adressait ses chaleureuses félicitations à M. Maduro pour sa « victoire historique ».
Depuis Moscou, le président russe Vladimir Poutine a également félicité M. Maduro pour sa réélection, soulignant le partenariat stratégique entre les deux pays et affirmant sa volonté de coopérer avec le dirigeant vénézuélien sur les questions bilatérales et internationales.
Le même jour, lors d'une conférence de presse régulière, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a félicité le Venezuela pour le succès des élections et la réélection de Maduro, affirmant que la Chine était « disposée à enrichir le partenariat stratégique » entre les deux pays.
Les résultats préliminaires du décompte des voix du Conseil national électoral vénézuélien ont montré que le président sortant Nicolas Maduro, 61 ans, a été réélu président pour le mandat 2025-2031, avec 51,2% des voix en sa faveur.
Dans le même temps, le candidat de l'opposition Edmundo González Urrutia, représentant la Table d'unité démocratique (MUD), une coalition réunissant des libéraux, des socialistes chrétiens, des socialistes et des conservateurs, a obtenu 44,2% des voix.
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