Le 3 janvier, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a signé la loi modifiant le « Président de la République de Biélorussie » adoptée par le Parlement en décembre 2023.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko pourrait rester au pouvoir pendant 10 ans supplémentaires en vertu d'une constitution amendée. |
Le bureau de presse du président de la Biélorussie a déclaré que M. Loukachenko a signé la loi modifiant la « loi du président de la République de Biélorussie », qui détaille les pouvoirs du chef du pays, en tenant compte de la Constitution modifiée et des activités d'application de la loi.
Parmi les changements figure le renforcement de l'autorité du président pour faire des propositions à l'Assemblée nationale sur l'élection du président, des vice-présidents (de l'Assemblée nationale) et des juges de la Cour constitutionnelle, de la Cour suprême, du président et des membres de la Commission électorale centrale, ainsi que des propositions sur la possibilité d'envoyer du personnel militaire à l'étranger pour participer à des activités visant à assurer la sécurité collective et à maintenir la paix et la sécurité internationales.
Les exigences pour un candidat à la présidence sont également clarifiées. En conséquence, les candidats à la présidence doivent être citoyens biélorusses, avoir plus de 40 ans, avoir le droit de vote, avoir vécu en Biélorussie pendant au moins 20 ans avant l'élection et ne pas avoir de nationalité étrangère, de permis de séjour ou d'autres documents étrangers.
Auparavant, la Constitution amendée avait été approuvée par référendum en février 2022 et était entrée en vigueur en mars de la même année.
Les amendements constitutionnels prévoient qu'un président ne pourra pas exercer plus de deux mandats consécutifs, mais ils n'entreront en vigueur qu'à compter du prochain président, ce qui signifie que le président sortant Loukachenko pourra rester au pouvoir pendant 10 ans supplémentaires.
Le nouveau parlement biélorusse devrait devenir l'organe représentatif le plus élevé du pays, avec le pouvoir d'approuver les politiques intérieures et étrangères, les doctrines militaires et les concepts de sécurité nationale.
L'Assemblée nationale a le pouvoir de révoquer le président de la République lorsqu'il commet une violation systématique et grave de la Constitution, ou commet une trahison, ou commet un autre crime grave. La constitution amendée affirme également la position neutre et non nucléaire de la Biélorussie.
Source
Comment (0)