Le président argentin Javier Milei a demandé le 17 décembre au gouvernement vénézuélien de libérer immédiatement un soldat argentin capturé au début du mois.
Le président argentin Javier Milei. (Source : Reuters) |
S'exprimant lors d'un événement à l'école militaire, M. Milei a déclaré que les forces de sécurité sous le commandement du président vénézuélien Nicolas Maduro avaient arrêté le sous-officier Nahuel Gallo de la Gendarmerie nationale argentine.
Soulignant que le "seul crime" de M. Gallo lors de sa visite au Venezuela était de rendre visite à sa femme et à son fils, le président Milei a annoncé qu'"il utilisera toutes les voies diplomatiques pour ramener ce soldat sain et sauf en Argentine".
Toutefois, le 17 décembre également, la partie vénézuélienne a rejeté les déclarations du président Milei.
Dans une déclaration sur Telegram le 17 décembre, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, a accusé les soldats argentins de « s'infiltrer » intentionnellement par la violence et d'être traités selon le système judiciaire du pays.
Auparavant, le 16 décembre, le ministre vénézuélien de l'Intérieur, Diosdado Cabello, avait officiellement confirmé l'arrestation d'un sous-officier de la gendarmerie argentine et avait accusé cette personne d'avoir infiltré le Venezuela pour "accomplir une mission".
Parlant de l'incident, M. Cabello a souligné qu'il s'agissait du résultat des activités des agences de sécurité vénézuéliennes, et a souligné que la partie argentine n'avait pas rendu publique la mission de cette personne au Venezuela.
Le ministre Cabello a également mentionné que Buenos Aires avait rompu unilatéralement ses relations diplomatiques avec Caracas, créant ainsi de nombreux obstacles à la communication entre les deux parties. C'est la première fois que le gouvernement vénézuélien s'exprime officiellement sur cette arrestation.
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Source : https://baoquocte.vn/tong-thong-argentina-yeu-cau-venezuela-tra-tu-do-cho-binh-si-bi-bat-giu-297811.html
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