L'ancien président américain Donald Trump (Photo : Getty).
Reuters a rapporté que la Cour suprême des États-Unis a prévu un débat sur cette affaire pour le 8 février.
M. Trump devrait déposer son mémoire d'ouverture dans le procès d'ici le 18 janvier. Les électeurs du Colorado qui s'opposent à sa candidature doivent déposer leurs arguments d'ouverture avant le 31 janvier.
Cela signifie que la Cour suprême a raccourci le temps de procédure d’un tiers par rapport à la normale.
Si les juges de la Cour suprême jugent que M. Trump n’est pas éligible à occuper une fonction publique, alors tous les bulletins de vote primaires portant son nom dans le Colorado ne seront pas comptés.
Le 19 décembre, la Cour suprême du Colorado a décidé de retirer l'ancien président Donald Trump du scrutin primaire de l'État, affirmant qu'il était impliqué dans l'émeute au Capitole (Congrès américain) et qu'il n'était donc pas éligible pour occuper le poste de président en vertu de l'article 3, 14e amendement de la Constitution américaine. L’État du Maine a ensuite pris une décision similaire.
M. Trump a fait appel de la décision devant la Cour suprême. Son équipe juridique a fait valoir que la décision concernant les candidats à la présidence devrait être prise par le Congrès et non par le système judiciaire.
Par conséquent, la prochaine décision de la Cour suprême aura un impact majeur sur l’élection présidentielle américaine de cette année. Parmi les neuf juges de la Cour suprême, six sont conservateurs, dont trois ont été nommés et confirmés sous M. Trump.
La Cour suprême des États-Unis se trouve désormais face à un dilemme. S’ils acceptent l’argument du tribunal du Colorado, ils retireraient aux électeurs le droit de décider qui les dirigera. Au contraire, si la Cour suprême rejette la plainte, elle pourrait se retrouver face à l’opinion publique qui pourrait la considérer comme une ingérence dans les élections, contribuant ainsi à renforcer la campagne de M. Trump.
Source
Comment (0)