(CLO) Un tribunal géorgien a ordonné vendredi la détention de deux dirigeants de l'opposition, alors que le gouvernement réprimait les groupes qui protestaient contre les résultats des élections et soutenaient l'Occident.
Les manifestations antigouvernementales devraient se poursuivre vendredi. Le parti au pouvoir, le Rêve Géorgien, affirme que les manifestations font partie d'un complot visant à renverser le gouvernement.
Nika Gvaramia, chef du parti Alliance pour le changement. Photo : REUTERS/Irakli Gedenidze
Nika Gvaramia, leader du plus grand parti d'opposition géorgien, l'Alliance pour le changement, a été condamné à 12 jours de prison pour «trouble à l'ordre public» et désobéissance aux ordres de la police.
Pendant ce temps, Aleko Elisashvili, leader du parti Géorgie forte, a été placé en détention provisoire pendant deux mois. Il a été accusé d'avoir agressé un homme politique du parti au pouvoir, le Rêve géorgien.
Selon les médias géorgiens, Elisashvili a été arrêté mercredi soir et transféré à l'hôpital en raison d'une agression lors de son arrestation.
Outre les deux dirigeants, huit autres militants de l'opposition arrêtés ces derniers jours ont été inculpés d'implication dans des « violences de gangs ». Selon les médias locaux, ces accusations pourraient entraîner une peine de prison allant jusqu'à neuf ans.
La suspension des négociations d'adhésion à l'UE par la Géorgie a déclenché une vague de manifestations de l'opposition, conduisant à une série de manifestations prolongées. Les autorités géorgiennes affirment que les manifestations visent à saper la stabilité du pays, avec l'ingérence de l'Occident.
Cao Phong (selon TASS, Reuters)
Source : https://www.congluan.vn/toa-an-georgia-ra-lenh-bat-giu-hai-lanh-dao-phe-doi-lap-do-bieu-tinh-bao-luc-post324511.html
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