Le 23 mai, la Cour constitutionnelle thaïlandaise a approuvé une requête visant à destituer le Premier ministre Srettha Thavisin pour avoir nommé un ministre ayant un casier judiciaire. Toutefois, le tribunal a également décidé de ne pas suspendre M. Srettha de ses fonctions en attendant la décision du tribunal.
Auparavant, neuf juges de la Cour constitutionnelle avaient été convoqués pour examiner une requête déposée par un groupe de 40 sénateurs en exercice. Par 6 voix contre 3, les juges ont accepté la pétition et ont demandé au Premier ministre Srettha de fournir une explication dans les 15 jours.
Le tribunal a également voté à 8 voix contre 1 pour rejeter une requête similaire contre l'ancien ministre du Cabinet du Premier ministre, Pichit Chuenban, citant la démission de Pichit le 21 mai.
Auparavant, les sénateurs intérimaires avaient déposé une requête auprès de la Cour constitutionnelle pour savoir si M. Srettha et M. Pichit devaient être limogés en vertu de l'article 170 (4) et (5) de la Constitution qui traite de la conduite des ministres du cabinet.
Avant d’être nommé au cabinet, M. Pichit était conseiller de M. Srettha. Il était cependant l'avocat de l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra dans le scandale de « l'argent de la boîte à lunch » et a été emprisonné pour avoir corrompu la Cour suprême. Le 25 juin 2008, la Cour suprême de Thaïlande a condamné M. Pichit et deux de ses collègues à six mois de prison après avoir été reconnus coupables d'avoir tenté de corrompre des fonctionnaires de la Cour suprême en leur donnant une boîte à lunch avec un sac en papier contenant 2 millions de bahts (plus de 54 000 USD) en espèces.
MINH CHAU
Source : https://www.sggp.org.vn/thai-lan-toa-an-hien-phap-chap-thuan-don-yeu-cau-phe-truat-thu-tuong-post741262.html
Comment (0)