La production agricole selon la chaîne de valeur actuelle est considérée comme une orientation durable pour aider à améliorer l’efficacité de la production et les revenus des agriculteurs et des entreprises. Ce formulaire garantit que les acteurs participant à la chaîne de valeur partagent les droits et les responsabilités entre eux, régulent l’offre et la demande du marché et retracent l’origine des produits.
La production agricole a la possibilité de se rapprocher des normes européennes. Un mécanisme innovant est nécessaire pour attirer les investissements dans l'agriculture verte. |
Tendance inévitable
Selon M. Nguyen Nhu Tiep, directeur du département de la qualité, de la transformation et du développement du marché (ministère de l'Agriculture et du Développement rural), la chaîne de valeur agricole du Vietnam a récemment fait de grands progrès, créant plus de 2 500 grandes chaînes. De nombreux produits agricoles vietnamiens ont considérablement amélioré leur qualité et participent ainsi à la chaîne de valeur. Le chiffre d'affaires des exportations du Vietnam devrait augmenter cette année par rapport à l'année dernière, atteignant 55 milliards de dollars ou plus.
Afin de promouvoir et de valoriser au mieux les produits agricoles vietnamiens, le développement efficace et durable de la chaîne de valeur agricole est un enjeu vital dans la restructuration agricole. Il s’agit de faciliter l’expansion continue du marché vietnamien avec des accords de libre-échange signés et négociés, ainsi que de répondre aux besoins du marché intérieur avec une population de plus de 100 millions d’habitants.
Cependant, la liaison et le développement des chaînes de valeur agricoles présentent encore quelques obstacles. Selon M. Tiep, c’est là le problème entre le producteur et l’entreprise. La plus grande limitation aujourd’hui est que le lien entre les acteurs d’une même étape (lien horizontal), ainsi qu’entre les étapes (lien vertical) de la chaîne de valeur, est encore lâche.
Analyse plus spécifique, Prof. Dr. Tran Duc Vien, ancien directeur de l'Académie d'agriculture du Vietnam, a déclaré que la plupart des entreprises agricoles n'investissent pas dans la production mais seulement dans l'achat et la transformation pour réaliser des bénéfices, de sorte que la chaîne de maillons est faible et peu solide. Selon les calculs, seuls 6 % des ménages agricoles et 4 000 coopératives participent actuellement à la chaîne (soit moins d’un quart des coopératives). En outre, le nombre d’entreprises qui investissent dans l’agriculture est très faible, ne représentant qu’environ 1 à 1,3 % du nombre total d’entreprises. Le taux d’entreprises participant à la chaîne est également faible, seulement environ 25 % (équivalent à 1/4). Il est à noter que seulement 14 à 20 % des produits agricoles participent à la chaîne, les 80 % restants étant flottants.
TS. Can Van Luc, membre du Conseil consultatif national de politique financière et monétaire, a estimé que l'ampleur des activités de financement de la chaîne d'approvisionnement au Vietnam est encore très faible, tandis que le chiffre d'affaires des importations et des exportations a assez bien augmenté (environ 10 %/an sur la période 2013-2023).
La production agricole selon la chaîne de valeur actuelle est considérée comme une orientation durable. |
Renforcer la coopération et les liens
Pour que l’agriculture vietnamienne se développe durablement vers une valeur ajoutée croissante, M. Tiep a proposé la nécessité d’innover dans la production agricole en renforçant la coopération et les liens étroits dans la chaîne de valeur de la production à la consommation entre les agriculteurs, les coopératives, les groupes coopératifs et les entreprises. Selon lui, les entreprises doivent avoir des liens profonds dès le moment où les agriculteurs plantent, élèvent des animaux et fournissent un soutien technique et une supervision, alors elles seront beaucoup plus durables, garantissant une productivité de qualité et une efficacité dans la chaîne de valeur agricole.
Pour surmonter les difficultés mentionnées ci-dessus, M. Luc a proposé de compléter le cadre juridique, d’accélérer la progression de la construction d’un corridor juridique pour les nouveaux modèles d’affaires (mécanisme de sandbox pour la Fintech, prêt peer-to-peer, mécanisme de partage de données...). Il est notamment nécessaire de synthétiser, d’évaluer et d’avoir un prochain plan pour l’assurance agricole. Continuer à améliorer le système d’information et les données de prévision sur le marché et les prix des produits agricoles pour aider les agriculteurs et les entreprises à avoir une orientation stable de la production et de la consommation. M. Luc a déclaré qu'il est nécessaire d'avoir une stratégie de marketing et d'élargir le marché d'exportation agricole, de se concentrer sur la construction de marques et de profiter des accords de libre-échange de nouvelle génération...
Du côté des entreprises agricoles, il est nécessaire d’explorer de manière proactive les solutions et les avantages du financement de la chaîne d’approvisionnement ; Accroître la transparence de l’information pour accéder aux produits de financement de la chaîne d’approvisionnement en particulier et aux services financiers en général ; Rechercher de manière proactive la transition vers l’agriculture verte et le développement durable afin de pouvoir accéder aux capitaux nationaux et étrangers dans ce domaine.
Source : https://thoibaonganhang.vn/san-xuat-nong-nghiep-theo-chuoi-gia-tri-lien-ket-con-long-leo-155437.html
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