Dans un communiqué du 26 septembre, le gouvernement militaire birman a appelé les groupes armés ethniques et les Forces de défense du peuple (PDF) considérés comme des « terroristes » à quitter cette voie et à participer à la politique et aux élections pour progresser vers une paix et un développement durables, selon Reuters.
Le général Min Aung Hlaing, chef du gouvernement birman, lors d'une cérémonie à l'occasion de la Journée de l'armée en mars à Naypyidaw
La Birmanie a connu un coup d’État en 2021 avec le renversement du gouvernement de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD) d’Aung San Suu Kyi. La NLD a remporté les élections de 2020 mais a été accusée de fraude.
Plusieurs hommes politiques, dont Mme Suu Kyi, ont été arrêtés tandis que d’autres ont fui le pays. L'ancienne conseillère d'État a été condamnée à 27 ans de prison pour de multiples chefs d'accusation, qu'elle nie tous.
Des combats ont également éclaté depuis lors entre le gouvernement contrôlé par l'armée et les forces armées de l'opposition, notamment le PDF, la branche armée du « Gouvernement d'unité nationale » (NUG).
« Les ressources humaines du pays, les infrastructures de base et la vie de nombreuses personnes ont été perdues, et la stabilité et le développement du pays ont été bloqués à cause du conflit », a annoncé le gouvernement militaire, appelant les groupes anti-étatiques à cesser les combats et à négocier pour résoudre les problèmes politiques.
Le porte-parole du NUG, Nay Phone Latt, a rapidement rejeté la proposition, affirmant que le gouvernement militaire n'avait pas le droit d'organiser des élections.
Une explosion lors d'un bombardement de l'armée birmane dans la ville de Lashio, dans l'État de Shan, le 24 septembre.
Padoh Saw Taw Nee, porte-parole de l'Unité nationale Karen (KNU), qui combat l'armée depuis des décennies le long de la frontière thaïlandaise, a déclaré que le dialogue ne pourrait avoir lieu que si l'armée acceptait certaines conditions.
Selon l'AFP, les conditions qu'il a posées incluent la non-participation de l'armée à la vie politique à l'avenir, l'acceptation d'une constitution fédérale démocratique et la prise de responsabilité des actes commis.
Maung Saungkha, chef de l'Armée de libération du peuple bamar, formée après le coup d'État, a déclaré qu'il n'était pas intéressé par la proposition du gouvernement.
Cette proposition intervient après que l'armée a continué à s'engager récemment dans des affrontements avec des groupes d'opposition armés issus de minorités ethniques, selon l'AFP. En outre, la Birmanie vient de subir de lourds dégâts causés par le typhon Yagi, qui a fait plus de 400 morts et des centaines de milliers de personnes ayant besoin d’aide.
Source: https://thanhnien.vn/quan-doi-myanmar-de-nghi-cac-nhom-doi-lap-dinh-chien-tham-gia-bau-cu-185240927145713658.htm
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