Réaction après la mise à jour de la doctrine nucléaire russe par Poutine

« Comme nous l'avons dit ce mois-ci, nous n'avons pas été surpris par l'annonce de la Russie selon laquelle elle allait actualiser sa doctrine nucléaire. La Russie signale son intention d'actualiser sa doctrine nucléaire depuis des semaines », a souligné le Conseil de sécurité nationale américain dans un communiqué du 19 novembre, selon Reuters.

« Il n'y a eu aucun changement dans la posture nucléaire de la Russie, et nous ne voyons aucune raison d'ajuster notre posture ou notre doctrine nucléaire en réponse aux déclarations de la Russie aujourd'hui (19 novembre) », a déclaré le Conseil de sécurité nationale des États-Unis.

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La version actualisée de la doctrine nucléaire russe signée par le président Poutine le 19 novembre s'intitule « Fondements de la politique d'État de la Fédération de Russie dans le domaine de la dissuasion nucléaire », selon l'agence de presse Sputnik.

Selon la nouvelle version, empêcher des ennemis potentiels d'envahir la Russie et ses alliés est l'une des principales priorités du pays, et l'agression de tout pays d'une alliance militaire contre la Russie ou ses alliés est considérée comme une agression de l'ensemble de l'alliance.

Le président russe Vladimir Poutine

En outre, le ministère chinois des Affaires étrangères ainsi que le président turc Recep Tayyip Erdogan ont réagi à la signature par le président russe Vladimir Poutine d'une version mise à jour de la doctrine nucléaire russe le 19 novembre.

"Dans les circonstances actuelles, toutes les parties doivent rester calmes et retenues, et travailler ensemble par le dialogue et la consultation pour apaiser les tensions et réduire les risques stratégiques", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, interrogé sur la signature par le président russe Poutine d'une version actualisée de la doctrine nucléaire russe et sur les frappes à l'intérieur de la Russie.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait également commenté ce qui précède le 19 novembre, selon l'agence de presse TASS.

« Je pense que cette déclaration de la Russie est avant tout une mesure prise en réponse à la position qui lui est opposée concernant l'utilisation d'armes conventionnelles. Je pense que cette question doit être examinée par les responsables de l'OTAN », a déclaré Erdogan lors d'une conférence de presse après le sommet du G20 à Rio de Janeiro, au Brésil.

* L'ambassade des États-Unis à Kiev a reçu des informations sur une possible frappe aérienne majeure dans la région le 20 novembre, selon Reuters citant une déclaration du département d'État américain.

« Par mesure de précaution, l'ambassade sera fermée et il est conseillé au personnel de rester sur place. L'ambassade des États-Unis conseille aux citoyens américains de se préparer à se mettre immédiatement à l'abri en cas d'alerte aérienne », a indiqué le Département d'État américain.

Que signifie la décision de Biden de laisser l’Ukraine tirer des missiles sur la Russie ?

Cet avertissement est intervenu un jour après que l'Ukraine a utilisé des missiles américains à longue portée ATACMS pour attaquer le territoire russe. Peu de temps après, le président russe Vladimir Poutine a approuvé une nouvelle doctrine nucléaire révisée, considérée comme un message dur adressé aux États-Unis et à leurs alliés.

Le 20 novembre également, le Washington Post a cité des sources bien informées selon lesquelles le président américain Joe Biden avait approuvé la fourniture de mines antipersonnel à l'Ukraine, une mesure qui pourrait contribuer à ralentir l'avancée de la Russie dans l'est de l'Ukraine. L’Ukraine s’est également engagée à ne pas déployer de mines dans les zones densément peuplées.

Source : https://thanhnien.vn/phan-ung-sau-khi-ong-putin-cap-nhat-hoc-thuyet-hat-nhan-nga-185241120223140771.htm