Après une réunion en ligne le 30 novembre (heure locale), les producteurs de pétrole de l'OPEP+ ont convenu de réduire leur production d'environ 2,2 millions de barils par jour (bpj) d'ici début 2024, tandis que l'Arabie saoudite et la Russie continuent de mettre en œuvre les réductions volontaires actuelles.
L'OPEP+ va continuer à réduire sa production de pétrole à partir de 2024. (Photo : Getty Images)
L’OPEP+ fournit actuellement plus de 40 % de la production mondiale de pétrole, à raison de 43 millions de barils par jour. Cette production reflète une réduction d’environ 5 millions de barils par jour dans le but de soutenir les prix et de stabiliser le marché cette année.
La réduction de 2,2 millions de barils par jour a été décidée cette fois par les huit producteurs de pétrole brut du bloc, l'Arabie saoudite et la Russie ayant décidé de prolonger la précédente réduction volontaire de 1,3 million de barils par jour.
Pour cette réduction supplémentaire de 900 000 barils par jour, la Russie continuera à réduire sa production de 200 000 barils par jour supplémentaires. Le reste est réparti entre les six autres membres de l’OPEP+.
Le vice- Premier ministre russe Alexander Novak a déclaré que la Russie réduisait volontairement sa production de pétrole brut et de produits pétroliers.
Les Émirats arabes unis ont accepté de réduire leur production de 163 000 barils supplémentaires par jour, tandis que l'Irak a déclaré qu'il réduirait sa production de 220 000 barils supplémentaires par jour au premier trimestre 2024.
L'Arabie saoudite, la Russie, les Émirats arabes unis, l'Irak, le Koweït, le Kazakhstan et l'Algérie ont également annoncé que les réductions seraient progressivement levées après le premier trimestre 2024 si les conditions du marché le permettaient.
L'OPEP+ se concentre sur les réductions de production, les prix du pétrole ayant chuté de près de 20 % depuis fin septembre en raison des inquiétudes concernant une croissance économique plus faible en 2024, ainsi que des attentes d'un excédent d'offre.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit que la croissance de la demande de pétrole ralentira en 2024, à mesure que la phase finale de la reprise économique post-pandémique se terminera, parallèlement au développement des véhicules électriques et à certains autres facteurs.
Hoa Vu (Source : Reuters)
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