L'OPEP décide de réduire encore sa production en 2024. (Source : Reuters) |
Dans un communiqué, l'OPEP a déclaré que le ministre brésilien des Mines et de l'Énergie, Alexandre Silveira de Oliveira, a participé à la 36e réunion ministérielle de l'OPEP+ qui s'est tenue en ligne.
L’OPEP espère que l’adhésion du Brésil à l’OPEP+ contribuera à accroître l’influence et la position du bloc sur le marché mondial du pétrole.
Le Brésil est actuellement le plus grand producteur de pétrole d’Amérique du Sud et l’un des 10 premiers producteurs de pétrole brut au monde.
Selon le rapport « World Oil Market Outlook 2023 » publié en octobre dernier, le Brésil produit actuellement environ 3,2 millions de barils de pétrole brut par jour et sa production de pétrole brut devrait augmenter fortement à moyen terme.
* Le 30 novembre également, l’OPEP a décidé de réduire encore sa production en 2024 pour soutenir la récente baisse des prix du pétrole, dans un contexte économique mondial morose.
L'organisation a déclaré dans un communiqué que le Secrétariat de l'OPEP « a pris note de l'annonce » de plusieurs pays de l'OPEP+ selon laquelle ils réduiraient leur production de pétrole d'un total de 2,2 millions de barils par jour au premier trimestre 2024, dans le but de soutenir « la stabilité et l'équilibre du marché pétrolier ».
Les réductions de production seront mises en œuvre sur la base des quotas convenus lors de la dernière réunion ministérielle de l’OPEP+ en juin de cette année.
Cette mesure s'ajoutera aux réductions volontaires de production annoncées par les pays de l'OPEP+ en avril et durera jusqu'à la fin de 2024, indique le communiqué de l'OPEP.
Plus précisément, l’Arabie saoudite prolongera sa réduction volontaire de production d’un million de barils par jour, effective à compter de juillet de cette année, jusqu’à la fin du premier trimestre 2024.
Dans le même temps, la Russie va encore réduire ses exportations de pétrole, du niveau actuel de 300 000 barils par jour à 500 000 barils par jour, jusqu’en mars 2024.
D’autres pays de l’OPEP+, dont l’Irak, les Émirats arabes unis (EAU), le Koweït, le Kazakhstan, l’Algérie et Oman, se sont engagés à réduire leur production moins fortement au premier trimestre 2024.
Toutefois, le communiqué note que les nouvelles réductions de production seront « ajustées progressivement en fonction des conditions du marché » pour « soutenir la stabilité du marché » après mars 2024.
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