Le président élu Donald Trump a nommé Matthew Whitaker au poste d'ambassadeur des États-Unis auprès de l'OTAN. (Source : AFP) |
Selon l'agence de presse AP , cette décision montre clairement les critères de M. Trump pour choisir un loyaliste avec peu d'expérience en politique étrangère pour l'un des postes d'ambassadeur les plus importants de son deuxième mandat, dans un contexte de relations internationales tendues.
Dans un communiqué, M. Trump a déclaré : « M. Matt (Matthew Whitaker) est un guerrier fort et un patriote loyal qui veillera à ce que les intérêts américains soient promus et protégés. »
Selon le président élu, M. Matt « renforcera les relations avec les alliés de l’OTAN et résistera fermement aux menaces à la paix et à la stabilité ».
Matthew Whitaker, 55 ans, qui a occupé le poste de procureur général par intérim pendant trois mois au cours du premier mandat de Trump, a été un participant actif de l'America First Policy Institute, un groupe de réflexion de droite qui tente de façonner la politique du second mandat de Trump.
Le futur ambassadeur auprès de l'OTAN assure l'intérim du procureur général pendant une phase sensible de l'enquête sur les liens de M. Trump avec la Russie. À l’époque, M. Whitaker avait exprimé son ferme soutien à son président lors d’interviews dans les médias.
Bien que M. Whitaker ait une formation juridique, il a peu d’expérience en politique étrangère, ce qui a conduit de nombreuses personnes à remettre en question sa capacité à remplir ce rôle.
Selon les experts, le rôle de l’ambassadeur des États-Unis auprès de l’OTAN est très important, non seulement pour représenter les États-Unis, mais aussi pour entretenir des relations étroites avec les alliés. M. Whitaker devra renforcer sa crédibilité et la confiance de ses alliés, ce qui l’obligera à démontrer qu’il est capable de représenter les décisions de Washington.
Outre la nomination du personnel qui servira dans la nouvelle administration, la préparation de M. Trump pour devenir président des États-Unis soulève également de nombreuses questions sur l’avenir de la technologie de l’intelligence artificielle (IA).
Le président élu Donald Trump s'est engagé à « abroger les décrets dangereux » du président Joe Biden qui « étouffent l'innovation en matière d'IA et imposent des idées extrêmes sur le développement de cette technologie ».
L’industrie technologique, y compris les grandes entreprises comme Amazon, Google, Meta et Microsoft, a largement soutenu l’approche de l’administration Biden en matière de sécurité de l’IA, en mettant l’accent sur l’établissement de normes volontaires.
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