Des sources ont révélé que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont chacun autorisé l’Ukraine à utiliser des armes à longue portée fournies par ces pays pour attaquer en profondeur le territoire russe.
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| Il est rapporté que l'Ukraine va bientôt mener ses premières frappes à longue portée contre la Russie dans les prochains jours. (Source : 112UA) |
Reuters a cité des sources affirmant que l'administration du président américain Joe Biden avait levé les réglementations empêchant l'Ukraine d'utiliser des armes fournies par Washington pour attaquer en profondeur le territoire russe.
Le même jour, le journal New York Times citait des responsables anonymes du gouvernement américain confirmant que M. Biden avait autorisé l'Ukraine à utiliser des missiles balistiques tactiques de l'armée (ATACMS) fournis par Washington pour attaquer le territoire russe.
Selon certaines sources, l'Ukraine prévoit de mener ses premières frappes à longue portée dans les prochains jours.
La décision a été prise par l’administration américaine actuelle un peu plus de deux mois avant l’entrée en fonction du président élu Donald Trump, le 20 janvier 2025.
Auparavant, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait demandé à plusieurs reprises à Washington d’autoriser Kiev à utiliser des armes américaines pour attaquer des cibles militaires situées au cœur du territoire russe.
Cette décision serait liée à des informations sur la présence de soldats nord-coréens dans la province russe de Koursk, ce qui « a conduit à la nécessité » de renforcer les capacités de défense de l'armée ukrainienne.
Cependant, Moscou a révélé que Washington n'avait aucune confirmation de la présence présumée de troupes nord-coréennes dans l'opération militaire spéciale russe, tandis que Pyongyang a critiqué ces allégations.
Bien que certains responsables américains aient exprimé leur scepticisme quant au fait que la décision d'autoriser l'Ukraine à utiliser des armes américaines pour frapper en profondeur le territoire russe changerait la trajectoire générale du conflit, cette décision pourrait aider Kiev à un moment où Moscou gagne du terrain sur les lignes de front.
Cette décision pourrait également mettre la nation pro-occidentale d'Europe de l'Est dans une meilleure position de négociation si des pourparlers de cessez-le-feu ont lieu, ont déclaré les responsables.
Suite à cette nouvelle, le journal Le Figaro (France) a rapporté le 17 novembre que la France et le Royaume-Uni ont également suivi l'exemple des États-Unis, permettant à l'Ukraine d'attaquer le territoire russe avec des missiles à longue portée SCALP/Storm Shadow.
Cependant, le Pentagone a refusé de commenter, tandis que la Maison Blanche et le Département d'État n'ont pas encore répondu aux questions de l'agence de presse TASS sur ces informations. Pendant ce temps, la France et la Grande-Bretagne n'ont pas commenté l'information du Figaro.
Du côté russe, TASS a cité la porte-parole du ministère des Affaires étrangères du pays, Maria Zakharova, qui a déclaré que le président russe Vladimir Poutine s'était « exprimé » sur cette question, mais n'a pas donné plus de détails.
La Russie avait auparavant averti que Moscou considérerait la décision d'assouplir les restrictions sur l'utilisation par l'Ukraine d'armes américaines à longue portée comme une grave escalade.
Source : https://baoquocte.vn/nong-ram-ro-tin-my-anh-phap-cho-phep-ukraine-tan-cong-nga-bang-vu-khi-tam-xa-moscow-noi-gi-294138.html
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