Selon l'outil de suivi des vols Flightradar24, Singapore Airlines ne semble plus utiliser l'espace aérien iranien pour aucune de ses liaisons depuis le 2 août. EVA Air et China Airlines semblent également éviter l'espace aérien iranien sur les vols à destination d'Amsterdam le même jour.
Les compagnies aériennes n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires sur les changements d'itinéraire.
Des Palestiniens tiennent un portrait du défunt chef du Hamas Ismail Haniyeh, assassiné en Iran. Photo : Reuters
OpsGroup, une organisation qui partage des informations sur les risques de vol, a conseillé aux vols entre l'Asie et l'Europe d'éviter l'espace aérien iranien et irakien, un jour après que des sources ont déclaré que de hauts responsables iraniens rencontreraient des représentants d'alliés du Liban, d'Irak et du Yémen pour discuter d'éventuelles représailles contre Israël.
De nombreuses compagnies aériennes, y compris américaines et européennes, évitent de survoler l'Iran, en particulier depuis les attaques de missiles et de drones entre l'Iran et Israël en avril.
Selon les données de Flightradar24, le vol de Singapore Airlines à destination de l'aéroport d'Heathrow à Londres, tôt le matin du 2 août, s'est dirigé vers le nord de l'Iran via le Turkménistan et l'Azerbaïdjan, au lieu de survoler l'Iran comme la veille.
Cependant, un grand nombre de compagnies aériennes ont encore survolé l'Iran le 2 août, notamment les compagnies aériennes émiriennes Etihad, Emirates et FlyDubai, ainsi que Qatar Airways et Turkish Airlines.
Au cours des deux derniers jours, les compagnies allemandes Lufthansa, indienne Air India, américaines United Airlines et Delta Air, ainsi que italienne ITA Airways ont annoncé avoir suspendu leurs vols vers Tel-Aviv.
Cette semaine, les compagnies aériennes ont également annulé et retardé des vols vers Beyrouth, la capitale du Liban, suite à l'attaque sur le plateau du Golan occupé par Israël.
Le 1er août, le Canada a émis un avis exigeant que ses avions évitent l’espace aérien libanais pendant un mois en raison des craintes que l’activité militaire puisse mettre en danger l’industrie aéronautique.
Au cours du mois dernier, la Grande-Bretagne a mis en garde les pilotes contre les risques potentiels liés aux armes antiaériennes et aux activités militaires dans l’espace aérien libanais.
OpsGroup a déclaré que si un conflit à grande échelle éclatait au Moyen-Orient, l'aviation civile pourrait être affectée par les drones et les missiles, ainsi que par le risque accru d'usurpation du GPS, car les militaires et d'autres parties envoient des signaux qui trompent le système GPS.
Hoai Phuong (selon Reuters)
Source : https://www.congluan.vn/nhieu-hang-hang-khong-tranh-bay-qua-trung-dong-vi-lo-ngai-cang-thang-post306016.html
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