Les pompiers éteignent un incendie à Mykolaïv après une frappe aérienne russe dans la soirée du 9 avril.
Service national d'urgence d'Ukraine
Reuters a cité le 10 avril des responsables ukrainiens affirmant que les attaques de missiles et de drones russes avaient causé des dommages à une installation énergétique dans la région d'Odessa et à des infrastructures énergétiques dans la région de Mykolaïv, continuant d'accroître la pression sur le réseau électrique ukrainien.
La Russie a repris ses frappes aériennes contre le système énergétique ukrainien le mois dernier, endommageant au moins huit centrales électriques et des dizaines de postes de transformation.
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L'opérateur du réseau électrique ukrainien a déclaré qu'une panne de courant d'urgence s'était produite dans les régions méridionales de Mykolaïv et de Kherson en raison de dégâts et que des efforts étaient en cours pour la rétablir.
L'armée de l'air ukrainienne a déclaré le 10 avril que la Russie avait envoyé 17 véhicules aériens sans pilote (UAV) et lancé trois missiles sur l'Ukraine lors de la dernière attaque nocturne, et que les forces de défense aérienne avaient abattu 14 drones et deux missiles. Aucune victime n'a été signalée à Odessa et à Mykolaïv.
L'Ukraine dévoile son plan de contre-attaque
Dans une interview accordée à Bild le 9 avril, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que le pays avait prévu une contre-attaque, dans laquelle des armes étaient nécessaires.
Le dirigeant s'est dit convaincu que l'Ukraine pourrait vaincre la Russie, mais qu'elle aurait besoin d'armes modernes. « Oui, la Russie a plus d'hommes et plus d'armes. Mais l'Occident dispose de systèmes d'armes modernes. Nous allons donc acquérir certaines technologies », a-t-il souligné.
Selon lui, si l'Ukraine continue d'augmenter sa production et de recevoir des licences de ses partenaires, « le problème ne sera pas le nombre de personnes mais la qualité des armes ».
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Il a également évoqué la question de la contre-offensive de l'Ukraine. « Oui, nous avons un plan de contre-attaque », a-t-il souligné, ajoutant que l’Ukraine a besoin d’armes, y compris celles des États-Unis.
En février, M. Zelensky a déclaré que l’Ukraine se préparerait à une nouvelle contre-attaque, même si les troupes étaient sur la défensive. Le 29 mars, il a déclaré que la contre-offensive pourrait avoir lieu cette année sous certaines conditions.
Le 6 avril, il a souligné que les soldats ukrainiens ne disposent actuellement que de munitions pour la défense, et non pour la contre-attaque.
Les États-Unis approuvent l'accord avec l'Ukraine
Selon le site d'information The Kyiv Independent du 10 avril, le Département d'Etat américain vient d'approuver un accord d'urgence d'une valeur de 138 millions de dollars, aidant à effectuer des réparations de base et à acheter les pièces de rechange nécessaires aux systèmes de missiles Hawk.
« L'Ukraine doit de toute urgence renforcer ses défenses contre les attaques de missiles russes et les capacités aériennes de ses forces. Le maintien du système de missiles Hawk renforcera la capacité de l'Ukraine à protéger sa population et ses infrastructures critiques », selon un communiqué du département d'État américain.
Hawk est un missile sol-air guidé de moyenne portée, assurant la défense aérienne contre les avions volant à basse et moyenne altitude.
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Le Département d'État américain et le Département de la Défense cherchent tous deux à maintenir leur soutien à l'Ukraine malgré les retards du Congrès américain concernant un programme d'aide de 60 milliards de dollars.
Lors d'une audition au Congrès le 9 avril, le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a souligné l'importance particulière du soutien à l'Ukraine, avertissant que sans cela, les États-Unis courraient le risque de voir l'Ukraine tomber aux mains de la Russie.
Les Nations Unies appellent à la paix
L'agence de presse TASS a cité le 10 avril le porte-parole du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, Stéphane Dujarric, exprimant son désir de mettre fin au conflit en Ukraine, tout en respectant le principe de l'intégrité territoriale.
Cette déclaration a été faite après qu'il a été rapporté que l'ancien président américain Donald Trump, s'il était réélu, chercherait à mettre fin au conflit en Ukraine en forçant Kiev à faire des concessions territoriales.
« La position du Secrétaire général Guterres est restée constante tout au long de ce conflit. Il souhaite que le conflit prenne fin conformément aux résolutions pertinentes de l'ONU et dans le plein respect de l'intégrité territoriale de l'Ukraine », a déclaré Dujarric.
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