Le président sud-africain Cyril Ramaphosa et ses dirigeants participent à la 3e Conférence de la Ligue africaine des hommes à Pretoria du 27 au 28 novembre 2023. (Source : GCIS) |
Co-organisée par l'Afrique du Sud et les Comores, la conférence de cette année porte sur le thème « Accélérer les engagements envers la Convention de l'Union africaine (UA) sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles ».
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, le président des Comores Azali Assoumani, la présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde, l'ancienne présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, l'ancienne présidente mauricienne Ameenah Gurib-Fakim, l'ancienne présidente par intérim de la République centrafricaine Catherine Samba-Panza... étaient présents à la conférence.
Lors de la conférence, les délégués ont examiné la mise en œuvre des résultats des première et deuxième conférences de la Fédération masculine ; examiner le projet de Convention de l’UA sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles (AU-EVAWG) ; échanger des points de vue et des interventions positives pour lutter contre la violence à l’égard des femmes et des filles en Afrique.
S’exprimant lors de la conférence, le président Cyril Ramaphosa a souligné que le continent africain doit éliminer le patriarcat et les normes traditionnelles où les femmes et les filles ne sont pas respectées.
Ce comportement a conduit à la violence contre les plus vulnérables et doit être traité en engageant les hommes et les garçons à mettre fin à la violence sexiste, a-t-il déclaré.
Bien que les hommes soient les principaux auteurs de violences contre les femmes et les filles, selon le président Cyril Ramaphosa, ce sont les hommes qui ont le pouvoir d’apporter le changement nécessaire.
Ces dernières années, la violence à l’égard des femmes et des filles en Afrique est restée l’un des problèmes qui préoccupent les pays africains et qu’ils cherchent à résoudre. Comme l’a affirmé le président sud-africain, la violence « érode nos réalisations, freine le développement de notre continent et laisse plus de la moitié de la population africaine dans un état d’anxiété et de peur ».
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