Des Palestiniens sur les lieux d'une maison endommagée lors d'une attaque israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 3 janvier (Photo : Reuters).
« Ce sont des allégations qui ne doivent pas être faites à la légère… nous ne voyons actuellement aucun comportement qui constituerait un génocide », a déclaré le porte-parole Matthew Miller lors d'un point de presse régulier. « C’est l’évaluation du Département d’État américain. »
M. Miller a répondu comme ci-dessus lorsqu'on l'a interrogé sur la demande de l'Afrique du Sud à la Cour internationale de justice (CIJ) de rendre une décision d'urgence déclarant qu'Israël avait violé ses obligations en vertu de la Convention sur le génocide de 1948 en raison de la guerre de Gaza.
À ce jour, l'offensive terrestre et la campagne de bombardements d'Israël ont tué plus de 22 000 Palestiniens dans la bande de Gaza, dévasté une grande partie de l'enclave et laissé ses 2,3 millions d'habitants confrontés à une crise humanitaire.
La CIJ a prévu des audiences pour les 11 et 12 janvier à la demande de l'Afrique du Sud.
M. Miller a également déclaré qu’il n’avait aucune évaluation à partager à ce stade quant à savoir si des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité avaient été commis à Gaza.
Washington a critiqué le 2 janvier deux ministres israéliens pour avoir soutenu l'expulsion des Palestiniens de Gaza, mais a également souligné qu'Israël leur avait assuré que leurs déclarations ne reflétaient pas une position officielle.
Trop de Palestiniens sont morts dans le conflit, affirment les responsables américains. Ils ont depuis appelé Israël à faire davantage pour protéger les civils.
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