Ces sanctions interviennent après des mois de refus du Soudan du Sud de coopérer et d'accepter les immigrants expulsés par les États-Unis.
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a souligné : « Le Soudan du Sud a violé les principes fondamentaux du droit international en refusant à ses citoyens de rentrer chez eux. Nous sommes contraints d'appliquer des mesures énergiques pour protéger la souveraineté et la sécurité des frontières. »
M. Marco Rubio a informé de l'incident sur le réseau social X.
Cette décision, qui entre en vigueur immédiatement, affecte des milliers de Sud-Soudanais vivant, travaillant et étudiant aux États-Unis.
Cette décision s’inscrit dans le cadre de la politique d’immigration radicale de l’administration Trump, qui a toujours promu le principe de « l’Amérique d’abord ». Les États-Unis ont déjà prévenu à plusieurs reprises qu’ils appliqueraient des sanctions aux pays qui ne coopèrent pas au rapatriement de leurs citoyens, notamment des droits de douane ou des restrictions de visa.
La situation devient de plus en plus compliquée alors que le Soudan du Sud est confronté au risque d’une résurgence de la guerre civile. Les tensions politiques se sont intensifiées après que le vice-président Riek Machar, ancien chef rebelle de la guerre civile de 2013-2018, a été placé en résidence surveillée, accusé de complot en vue d'inciter à des émeutes. L'Union africaine (UA) a envoyé une délégation de paix dans la capitale Juba pour tenter d'endiguer le conflit.
Selon les experts, la décision américaine pourrait aggraver la crise humanitaire au Soudan du Sud, le plus jeune pays du monde mais toujours embourbé dans la pauvreté et les conflits. On estime à 2 000 le nombre de Sud-Soudanais qui attendent d’être expulsés des États-Unis, dont beaucoup sont des réfugiés de guerre.
Cao Phong (selon SCMP, AJ)
Source : https://www.congluan.vn/my-huy-bo-thi-thuc-voi-cong-dan-nam-sudan-sau-khi-bi-tu-choi-tiep-nhan-nguoi-nhap-cu-post341663.html
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