Les États-Unis et les Pays-Bas continuent de « porter des coups » à l'industrie chinoise des semi-conducteurs

Alors que les Pays-Bas devraient ajouter certains équipements ASML à leur liste d’interdiction d’exportation, les États-Unis devraient imposer des restrictions à des usines spécifiques de Pékin.

Depuis octobre de l’année dernière, les États-Unis ont imposé des restrictions sur les exportations d’outils de fabrication de puces vers la Chine par des entreprises telles que Lam Research et Applied Materials pour des raisons de sécurité nationale, et ont lancé une campagne pour faire pression sur les « maillons » clés de la chaîne d’approvisionnement mondiale des semi-conducteurs afin qu’ils fassent de même.

Les États-Unis continuent de resserrer et d’isoler la chaîne d’approvisionnement mondiale en semi-conducteurs de la Chine.

Le Japon, qui abrite les fabricants d'équipements de puces Nikon Corp et Tokyo Electron Ltd, a également adopté des règles restreignant les exportations de 23 types d'équipements de fabrication de semi-conducteurs, à compter du 23 juillet.

Le gouvernement néerlandais devrait annoncer le 30 juin de nouveaux contrôles à l'exportation pour les machines ultraviolettes profondes (DUV) - la deuxième meilleure gamme d'équipements d'ASML, après les machines de lithographie ultraviolettes extrêmes (EUV), qui figurent actuellement sur la liste des interdictions d'exportation.

ASML a déclaré en mars qu'elle prévoyait que la réglementation gouvernementale pourrait inclure la gamme de produits TWINSCAN NXT:2000i et des modèles plus complexes.

Toutefois, les modèles DUV plus anciens, tels que le TWINSCAN NXT:1980Di, pourraient également être interdits d'exportation vers environ six usines de fabrication chinoises. Les nouvelles règles permettraient à Washington de désigner des usines de semi-conducteurs spécifiques comme « sanctionnées » et d'imposer des restrictions à l'exportation même sur les équipements à faible contenu américain, ont indiqué des sources de Reuters .

Selon le plan, la nouvelle réglementation néerlandaise n'entrera pas en vigueur immédiatement, mais sera mise en œuvre à partir de septembre (deux mois après l'annonce).

Entre-temps, les États-Unis pourraient annoncer de nouvelles restrictions dès la fin juillet en exigeant des licences pour exporter des équipements vers certaines usines de semi-conducteurs sur le continent, notamment une usine de SMIC, la plus grande société de puces électroniques de Chine.

Outre le premier fabricant mondial d'équipements de puces électroniques, ASML, plusieurs autres entreprises seront également concernées par les nouvelles règles néerlandaises, comme ASM International (systèmes de dépôt de couches atomiques).

(Selon Reuters)

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