Un avion Boeing s'écrase à nouveau

Un Boeing 737-800 d'United Airlines a perdu un panneau extérieur après avoir atterri en toute sécurité à l'aéroport international de Rogue Valley Medford, dans l'État de l'Oregon, au nord-ouest du pays.

Le hublot d'un Boeing 737 Max 9 d'Alaska Airlines est tombé à Portland, dans l'Oregon, aux États-Unis, le 8 janvier. Photo : VNA

United Airlines a déclaré que l'avion transportait 139 passagers et six membres d'équipage. Le panneau manquant n'a été découvert qu'après l'atterrissage de l'avion et son stationnement à la porte.

« Nous inspecterons minutieusement l'avion et effectuerons toutes les réparations nécessaires avant de le remettre en service », a déclaré United Airlines dans un communiqué. La société a également déclaré qu'elle enquêterait pour déterminer la cause de l'incident.

Selon le site de suivi de vol FlightRadar24, l'avion était parti de San Francisco.

La semaine dernière, un Boeing 737 MAX également exploité par United Airlines s'est écrasé sur l'herbe et est sorti de la piste de l'aéroport intercontinental George Bush de Houston. Le Bureau de la sécurité des transports et la Federal Aviation Administration enquêtent conjointement sur la cause.

Dernièrement, les avions Boeing ont rencontré des problèmes. Boeing fait actuellement l'objet d'une surveillance étroite de la part des régulateurs suite à une défaillance d'un panneau sur un avion d'Alaska Airlines. Les autorités américaines enquêtent également sur les normes de sécurité et de qualité dans le processus de fabrication de Boeing.

Auparavant, le 14 mars, un Boeing 777 d'American Airlines avait atterri en toute sécurité à l'aéroport de Los Angeles en Californie (États-Unis), après que le pilote eut signalé un problème technique suspect. On ne sait pas exactement ce qui a provoqué l’atterrissage d’urgence de l’avion.

Le 11 mars, un Boeing 777-300 a été contraint de revenir à l'aéroport Kingsford Smith de Sydney en Australie alors qu'il était en route de Sydney (Australie) vers San Francisco (États-Unis) en raison d'une fuite de carburant.

Quelques heures plus tôt, un Boeing 787 Dreamliner de LATAM Airlines (Chili) en route de Sydney à Auckland (Nouvelle-Zélande) avait connu un problème technique, blessant 50 passagers.

La semaine dernière, un Boeing 777 en route de San Francisco à destination d'Osaka, au Japon, a été contraint d'effectuer un atterrissage d'urgence à Los Angeles en raison de la chute du train d'atterrissage.

Concernant l'incident de LATAM Airlines, Boeing a déclaré qu'il enquêtait et a appelé les compagnies aériennes à vérifier le système de commutation du cockpit. Boeing a déclaré qu'il prenait une mesure de précaution en rappelant aux opérateurs du 787 un manuel de service publié en 2017 qui comprend des instructions pour l'inspection et l'entretien des interrupteurs sur les sièges du cockpit.

L'accident a été causé par une « défaillance technique » non spécifiée, a déclaré LATAM dans un communiqué. Dans le même temps, le Wall Street Journal citait des sources industrielles américaines affirmant que l'incident était dû à la maladresse d'un membre d'équipage. Selon ces sources, une hôtesse de l'air aurait accidentellement appuyé sur un interrupteur du siège du pilote alors qu'elle servait un repas, ce qui aurait provoqué la poussée d'une pièce mécanique sur les commandes du pilote, provoquant ainsi le crash de l'avion. Normalement, cet interrupteur est couvert et n'est pas utilisé lorsque le pilote est assis.

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