Avec l'accord de la majorité des députés, l'Assemblée nationale a voté, dans l'après-midi du 26 novembre, l'adoption de la loi sur la taxe sur la valeur ajoutée (TVA - modifiée). Lors de son exposé sur l'explication, l'acceptation et la révision du projet de loi sur la taxe sur la valeur ajoutée (amendé) avant son approbation, le président de la Commission des finances et du budget de l'Assemblée nationale, Le Quang Manh, a clarifié de nombreux contenus intéressant les députés de l'Assemblée nationale.
La réglementation sur la TVA des engrais doit être adaptée pour atteindre plusieurs objectifs Les engrais, les machines agricoles et les bateaux de pêche peuvent être soumis à une taxe de 5 % |
En ce qui concerne les sujets non imposables, certains avis sont d'accord avec la clause 1 de l'article 5 du projet de loi et affirment que le fait d'autoriser le non-paiement de la TVA en sortie mais la déduction de la TVA en amont n'est pas conforme aux principes de la TVA. Il est proposé de le conserver comme projet de loi du Gouvernement soumis à l'Assemblée nationale lors de la 7e session.
La Commission permanente de l'Assemblée nationale estime que, dans les faits, cette politique n'est plus adaptée et nécessaire car les entreprises sont passées à l'utilisation de factures électroniques et l'Administration fiscale a pu améliorer la qualité du contrôle et vaincre la fraude aux factures. En particulier, le projet de loi a ajouté des dispositions sur les conditions de remboursement de la taxe, dans lesquelles l'acheteur n'a droit à un remboursement de la taxe que dans le cas où « le vendeur a déclaré et payé la TVA conformément à la réglementation pour les factures émises à l'établissement commercial demandant un remboursement de la taxe », créant une base juridique pour que l'administration fiscale ne traite les dossiers de remboursement de la taxe que lorsque le vendeur a déclaré et payé de l'argent au budget de l'État. Par conséquent, il n’y aura pas de remboursement de taxe pour les fausses factures lorsqu’il n’y a pas de transaction et qu’aucune taxe en amont n’a été payée au budget. Parallèlement, le 26 novembre 2024, le Secrétaire général de l’Assemblée nationale a adressé une demande d’avis aux députés de l’Assemblée nationale sur deux options de traitement de la question susmentionnée. La synthèse des avis montre que 70,50 % du nombre total des députés de l’Assemblée nationale ont approuvé la proposition de la Commission permanente de l’Assemblée nationale de supprimer le règlement autorisant le non-paiement de la TVA en sortie mais la déduction de la TVA en amont pour les produits agricoles non transformés ou prétransformés au stade commercial afin de garantir le principe de la TVA selon lequel la TVA en amont ne peut être déduite que lorsque la production est soumise à la TVA. Ce contenu a été repris à l’article 5 du projet de loi.
L'Assemblée nationale a accepté de modifier le régime fiscal des produits fertilisants, qui passerait de non-taxables à taxables à 5%. |
Il est proposé d’envisager de relever le seuil des revenus non soumis à la TVA à plus de 200 millions de VND ; Il est suggéré d'investir environ 300 ou 400 millions de VND dans les années à venir. Le Comité permanent de l'Assemblée nationale a déclaré que la loi actuelle sur la TVA stipule que les revenus non soumis à la TVA sont de 100 millions de VND par an. Selon les calculs du ministère des Finances, si les recettes non imposables sont de 200 millions de VND par an, les recettes du budget de l’État diminueront d’environ 2 630 milliards de VND ; Si les recettes non imposables sont de 300 millions de VND par an, les recettes du budget de l'État diminueront d'environ 6 383 milliards de VND. Par conséquent, pour assurer une augmentation raisonnable du seuil de revenu non imposable, relativement cohérente avec le taux de croissance moyen du PIB et de l'IPC de 2013 à aujourd'hui, le projet de loi stipule un seuil de revenu de 200 millions de VND par an comme indiqué dans le projet de loi.
Concernant les taux d’imposition, de nombreuses opinions s’accordent avec la proposition d’appliquer un taux d’imposition de 5 % sur les engrais. Certains avis suggèrent de conserver la réglementation actuelle ; Il est suggéré d’appliquer un taux d’imposition de 0 %, 1 % ou 2 %. Des suggestions sont formulées pour une évaluation complète de l’impact de ce règlement sur les agriculteurs et la production agricole et aquatique. Certains s’inquiètent de la possibilité que les entreprises profitent des politiques et augmentent les prix, ce qui affecterait les agriculteurs.
Concernant la proposition d'appliquer un taux de TVA de 0% (ou 1%, 2%), le président de la Commission des finances et de la comptabilité a affirmé : Comme l'a suggéré le délégué de l'Assemblée nationale, si les engrais sont soumis à un taux de taxe de 0%, cela garantira des avantages à la fois aux entreprises nationales de production d'engrais et aux entreprises importatrices, car elles se verront rembourser la TVA payée en amont et n'auront pas à payer de TVA en aval. Or, dans ce cas, l’État devra débourser chaque année de l’argent pour rembourser les impôts aux entreprises. Outre l’inconvénient pour le budget de l’État, l’application d’un taux de taxe de 0 % aux engrais est contraire aux principes et pratiques de la TVA, selon lesquels un taux de taxe de 0 % s’applique uniquement aux biens et services exportés, et non à la consommation intérieure. L’appliquer dans ce sens briserait la neutralité de la politique fiscale, créerait un mauvais précédent et serait injuste envers les autres industries manufacturières. Selon l'explication de l'agence de rédaction, la réglementation d'un taux d'imposition supplémentaire de 2% nécessitera une restructuration de la loi sur la taxe sur la valeur ajoutée, notamment la conception d'une clause distincte sur les taux d'imposition et l'ajout de réglementations sur les remboursements de la taxe sur la valeur ajoutée pour ce cas. La réglementation d'un taux d'imposition de 1% ou 2% pour les engrais n'est pas non plus cohérente avec l'objectif de la réforme de la TVA, qui est de réduire le nombre de taux d'imposition, et non d'augmenter le nombre de taux d'imposition par rapport à la réglementation actuelle, comme l'ont expliqué les délégués de l'Assemblée nationale.
Sur la base des avis des députés de l'Assemblée nationale, dans le rapport n° 1035/BC-UBTVQH15 du 28 octobre 2024, la Commission permanente de l'Assemblée nationale a expliqué et rendu compte de l'impact sur le transfert des produits fertilisants de non taxables à taxables à 5%. Le gouvernement a également publié le communiqué officiel n° 692/CP-PL pour compléter les explications et fournir des données justificatives spécifiques.
Pour exprimer correctement le point de vue de l'Assemblée nationale dans le traitement de la question ci-dessus, le Secrétaire général de l'Assemblée nationale a envoyé le 26 novembre 2024 une demande d'avis aux députés de l'Assemblée nationale sur deux options, l'une étant d'appliquer un taux d'imposition de 5 %, l'autre de le maintenir tel que réglementé en vigueur. A travers la synthèse des avis, il ressort que 72,67% du nombre total des députés de l'Assemblée nationale ont approuvé la proposition de la Commission permanente de l'Assemblée nationale et du Gouvernement de stipuler un taux d'imposition de 5% sur les engrais, les machines, les équipements spécialisés pour la production agricole et les bateaux de pêche. Ce contenu est présenté à l'article 9, clause 2, du projet de loi.
En ce qui concerne les remboursements de TVA, il a été suggéré de clarifier les dispositions de l'article 15, clause 3. Dans le cas d'unités produisant à la fois des biens soumis à un taux de taxe de 5 % et des biens soumis à un taux de taxe de 10 %, des matières premières soumises à un taux de taxe de 10 % et des revenus provenant principalement de biens soumis à un taux de taxe de 5 %, l'entreprise ne pourra pas déduire la totalité de la TVA de 10 % en amont et ne sera pas remboursée, ce qui entraînera des difficultés pour l'entreprise.
En réponse aux avis des députés de l'Assemblée nationale, la Commission permanente de l'Assemblée nationale a demandé de modifier le projet de loi dans le sens de permettre le remboursement de la TVA pour les établissements de production et les prestataires de services soumis à la fois à la taxe de 5% et à la taxe de 10%, et en même temps de charger le Gouvernement de préciser la détermination du montant de la TVA en amont à rembourser selon le taux d'attribution tel que prescrit à l'article 15, clause 3, du projet de loi...
Source : https://thoibaonganhang.vn/mat-hang-phan-bon-thuoc-dien-chiu-thue-suat-5-158175.html
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