La « magie noire » apparaîtra-t-elle à Bernabéu, aidant le Real à créer la divine La Remontada ?

« Une ambiance incroyable s'est installée ces derniers jours. La Remontada a été évoquée un million de fois, partout dans le monde. C'est une soirée sur mesure pour le Real. Tout peut arriver au Bernabéu », a déclaré l'entraîneur Carlo Ancelotti avant le quart de finale retour de la Ligue des champions 2024/25 contre Arsenal. Leur tâche est de renverser le déficit de 0-3 du match aller.

À l'Emirates ce jour-là, le milieu de terrain Jude Bellingham a également évoqué La Remontada. « Nous devons créer quelque chose de spécial pour renverser la situation », a déclaré la star anglaise. « Et il arrive des choses exceptionnelles dans le football. S'il existe un endroit pour des choses exceptionnelles, c'est bien le Bernabéu, notre stade. »

Alors, qu'est-ce que La Remontada ? En termes simples, cela signifie « renverser la vapeur » en espagnol. Cependant, pour le Real, La Remontada fait partie de son ADN gagnant, au point d'en faire quelque chose de normal, et en même temps de la tradition et de l'identité de l'équipe royale. Pour les étrangers, en particulier les équipes perdantes, c’était comme de la magie noire que personne ne pouvait expliquer.

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Le Real est confiant dans sa réussite, malgré la défaite 0-3 du match aller.

Cela remonte à la fin des années 1970 et 1980, lorsque l'attaquant Juanito jouait pour le Real. Avec une soif de victoire et plein d'enthousiasme, Juanito a réalisé de nombreux retours émotionnels. Parmi eux, le célèbre quart de finale de la Ligue des champions contre le Celtic écossais. Aux côtés de ses coéquipiers Vicente del Bosque et José Antonio Camacho, Juanito a remporté la victoire 3-0, annulant ainsi une défaite 0-2 au match aller, se qualifiant ainsi pour les demi-finales.

"90 minutes au Bernabéu, c'est très long", a déclaré Juanito. Ceux du Real disent aussi que Juanito a élaboré un plan en 10 points pour créer La Remontada, depuis la façon dont il est monté dans le bus, la façon dont il a menacé les adversaires dans le tunnel, jusqu'à la première faute et la façon dont il a enflammé l'atmosphère au Bernabéu.

Au fil des années, « l’ esprit Juanito » a continué à être hérité. En mai 2024, le Real a marqué 2 buts dans les 2 dernières minutes pour éliminer le Bayern en demi-finale de la Ligue des champions. "Jouer contre le Real est étrange, car il se passe tellement de choses folles", a déclaré avec amertume Thomas Mueller, du Bayern.

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Le Real a battu le Bayern et s'est lancé dans la conquête d'un 15e titre européen.

Deux ans plus tôt, les Blancos avaient également marqué deux buts dans les deux dernières minutes du temps additionnel, laissant Manchester City dans une défaite amère. Cette saison (2021/22) est également connue sous le nom de La Champions de las remontadas , car le Real a créé d'innombrables remontées incroyables au Bernabéu pour remporter le championnat.

Selon Carlos Alonso Gonzalez « Santillana », une légende du Real qui a joué avec Juanito, le Bernabéu dynamise toujours les joueurs du Real, tout en instillant la peur dans l'esprit des visiteurs.

Pour les adversaires, c'est le trac. Quelqu'un peut-il expliquer ce qui se passe dans la tête des joueurs de Manchester City et du PSG, Messi, Neymar et Mbappé, en 2022 ? Arsenal n'est allé qu'une fois au Bernabéu et manque d'expérience face au Real lors de soirées de folie. De plus, s'ils peuvent réaliser une excellente deuxième mi-temps à l'Emirates et marquer trois buts, pourquoi pas nous ? a déclaré Santillana.

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Le Real a été écrasé il y a une semaine à l'Emirates par un puissant Arsenal.

Malgré tout, l’écart de trois buts reste énorme. Même avec l'ADN de la Ligue des Champions et en jouant avec l'esprit Juanito , à l'ère de la Ligue des Champions, le Real n'a jamais réussi à renverser un déficit de trois buts au match aller. L'histoire montre également que, lors des 11 précédentes occasions où elles ont créé une différence d'au moins 3 buts, les équipes anglaises se sont toujours qualifiées.

Logiquement, les statistiques n'ont jamais leur place au Bernabéu lors de soirées comme celle-ci. De plus, Aston Villa et Dortmund, battus au match aller et moins bien notés que le PSG et le Barça, sont passés très près d'un retour mardi soir. Ces développements rappellent à Arsenal qu'un avantage de 3-0 n'est jamais garanti, surtout lorsque leurs adversaires sont d'une classe bien supérieure.

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