(CLO) L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a déclaré que les Nations Unies s'engageaient à fournir tout le soutien nécessaire au peuple syrien, lors de sa rencontre avec le chef rebelle syrien Ahmed Al-Sharaa et le Premier ministre par intérim Mohammad al-Bashir à Damas lundi.
Après son arrivée dimanche dans la capitale Damas, M. Pedersen a déclaré que la Syrie devait accroître l'aide humanitaire dans un contexte de changements « énormes », offrant de l'espoir à un pays qui se remet d'une guerre de 13 ans.
Illustration : IA
M. Pedersen est arrivé en Syrie une semaine après que les forces d'opposition, dirigées par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTC), ont renversé le régime du président Bachar al-Assad.
Répondant aux questions de la presse à son arrivée à Damas, M. Pedersen a noté que des changements majeurs ont eu lieu depuis la chute du régime Assad. « Ce changement est porteur d’espoir, mais nous savons aussi qu’il reste encore de nombreux défis à relever. Nous devons donc agir correctement dès le début », a-t-il déclaré.
Il a souligné qu'il était nécessaire de lancer un processus politique incluant tous les Syriens, et que ce processus « doit évidemment être mené par les Syriens eux-mêmes ».
Le deuxième enjeu, selon M. Pedersen, est de veiller à ce que les institutions de l'État fonctionnent efficacement, notamment en matière de fourniture de services publics, de maintien de l'ordre et de la sécurité, ce qui est « extrêmement important ».
Concernant la crise humanitaire, il a affirmé la nécessité de veiller à ce que la Syrie reçoive « une assistance humanitaire immédiatement renforcée » pour sa population à l'intérieur du pays ainsi que pour tous les réfugiés qui souhaitent rentrer chez eux. « C’est très important », a-t-il souligné.
Concernant la question de la reprise économique, il a déclaré qu’elle devait être résolue rapidement. « Nous devons nous assurer que ce problème soit résolu rapidement », a-t-il déclaré. Il espère également que les sanctions seront bientôt levées, afin que l'unité puisse être visible dans la reconstruction de la Syrie.
En fin de compte, a déclaré M. Pedersen, justice doit être rendue. Il a affirmé que les criminels dans toute la Syrie doivent être tenus responsables et bénéficier d’un procès équitable. « Nous devons garantir cela par le biais d’un système judiciaire crédible et ne permettre aucun acte de représailles », a-t-il conclu.
Ngoc Anh (selon l'ONU, Reuters)
Source : https://www.congluan.vn/lien-hop-quoc-san-sang-cung-cap-moi-ho-tro-cho-nguoi-dan-syria-post325875.html
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