Le conflit à Gaza « souille l’humanité », a déclaré l’ONU le 13 janvier, à la veille du 100e jour où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé sa promesse de vaincre le Hamas.
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| Des Palestiniens et leurs maisons détruites lors de bombardements à Rafah, à la périphérie de la bande de Gaza, le 13 janvier. (Source : AFP) |
Le conflit brutal a déclenché une crise humanitaire à Gaza et les craintes d'une escalade régionale ont augmenté après que les forces américaines et britanniques ont frappé les Houthis soutenus par le Hamas au Yémen le 12 janvier à la suite d'attaques contre des navires dans la mer Rouge.
Le conflit a éclaté le 7 octobre lorsque le Hamas a lancé une attaque sans précédent depuis la bande de Gaza qui a fait quelque 1.140 morts en Israël, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels.
Le Hamas détient également environ 250 otages, dont 132 se trouvent toujours à Gaza, selon Israël, dont au moins 25 auraient été tués.
L'agence de presse AFP a cité le 13 janvier le chef d'état-major des forces de défense israéliennes, Herzi Halevi, déclarant que les Israéliens se battent à Gaza pour le droit de vivre en sécurité et n'oublieront jamais l'attaque provoquée par le Hamas.
A l'occasion du 100e jour depuis le début du conflit, Herzi Halevi a déclaré qu'une pression militaire accrue sur le Hamas était le seul moyen d'obtenir la libération des otages toujours détenus dans la bande de Gaza. La poursuite des opérations à Gaza est le seul moyen de gagner.
Lors d'une attaque contre le sud d'Israël le 7 octobre, les militants du Hamas ont capturé environ 250 personnes. 132 d'entre eux n'ont pas encore été libérés, dont au moins 25 seraient décédés.
Selon l'AFP , dans un communiqué faisant référence au procès intenté par l'Afrique du Sud contre Israël pour génocide devant la Cour internationale de justice de La Haye et à une alliance de groupes armés soutenus par l'Iran à travers le Moyen-Orient connue sous le nom d'"Axe de la résistance", le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré le 13 janvier : "Personne, ni la Cour de La Haye ni l'Axe du Mal, ne peut empêcher Israël de remporter la victoire dans la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza".
Le Premier ministre israélien a déclaré que la campagne militaire à Gaza avait « éliminé la plupart des bataillons du Hamas ». Toutefois, les Palestiniens déplacés du nord de Gaza ne pourront pas rentrer chez eux de sitôt. « Le droit international stipule simplement que les gens ne peuvent pas être autorisés à revenir tant que le danger existe », a déclaré Netanyahu.
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