À quel point les dirigeants britanniques ont-ils été en colère lorsque la France a empêché les troupes de renverser Saddam Hussein en Irak ?

Báo Thanh niênBáo Thanh niên31/12/2024


Lãnh đạo Anh giận dữ ra sao khi Pháp ngăn đưa quân lật đổ Saddam Hussein ở Iraq?- Ảnh 1.

L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair

Des documents déclassifiés du gouvernement britannique publiés le 31 décembre révèlent la frustration de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair lorsque l'ancien président français Jacques Chirac a bloqué l'action militaire en Irak.

Le 20 mars 2003, la Grande-Bretagne a rejoint la coalition dirigée par les États-Unis pour envoyer des troupes en Irak, malgré la manifestation d'environ 1 million de personnes à Londres pour protester contre l'intervention militaire dans ce pays du Moyen-Orient.

M. Chirac avait déjà annoncé qu'il opposerait son veto à toute résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur une action militaire en Irak.

Le 17 mars 2003, le cabinet britannique a tenu une réunion d'urgence et les ministres britanniques ont déclaré que « l'attitude de la France a affaibli le mécanisme de l'ONU pour faire respecter la volonté de la communauté internationale », selon le compte rendu de la réunion qui vient d'être rendu public.

Le procès-verbal ci-dessus fait partie des documents rendus publics par les Archives nationales britanniques. M. Blair a déclaré que « nous avons fait de notre mieux », mais la France « n'est pas prête à accepter que si (l'ancien) président irakien Saddam Hussein ne se conforme pas à l'ONU, une action militaire suivra ».

Il est resté déterminé à rejoindre l’action militaire menée par les États-Unis pour renverser Saddam Hussein. M. Blair a ensuite insisté sur l’allégation selon laquelle le dictateur irakien stockait des armes de destruction massive. L’administration de l’ancien président américain George W. Bush a également formulé la même accusation, même si celle-ci s’est avérée fausse par la suite.

Selon les dossiers, le ministre britannique des Affaires étrangères de l'époque, Jack Straw, a déclaré au cabinet qu'« en réalité, un membre du Conseil de sécurité de l'ONU a saboté tout le processus » et a accusé M. Chirac d'avoir décidé « d'ouvrir une fracture stratégique entre la France et la Grande-Bretagne ».

La dernière partie du procès-verbal indique : « Le Premier ministre a déclaré que le processus diplomatique était terminé, que Saddam Hussein recevrait un ultimatum pour quitter l'Irak et que la Chambre serait invitée à approuver le recours à une action militaire contre l'Irak pour faire respecter les engagements, si nécessaire. »

20 ans après l'invasion de l'Irak, les États-Unis doivent faire face aux conséquences

L'action militaire britannique qui a suivi a gravement porté atteinte au soutien à M. Blair, aboutissant à une enquête indépendante sur le rôle de la Grande-Bretagne en Irak. L’enquête Chilcot a conclu en 2016 que M. Blair avait délibérément exagéré la menace posée par le gouvernement irakien de l’époque.

M. Blair a ensuite exprimé sa « tristesse, ses regrets et ses excuses » pour les erreurs commises dans la planification du conflit.



Source : https://thanhnien.vn/lanh-dao-anh-gian-du-ra-sao-khi-phap-ngan-dua-quan-lat-do-saddam-hussein-o-iraq-185241231110740072.htm

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