« Nous constatons actuellement plus de défauts de paiement que d'habitude et 2024 risque d'être une année record en matière de défauts de paiement », a averti le président de DKG, Gerald Gass, cité par l'Aussiedlerbote.
La Fédération des hôpitaux allemands (DKG) a averti que la situation des hôpitaux du pays est plus grave que jamais, le nombre de faillites devant atteindre un pic en 2024. Selon une enquête publiée par l'Institut hospitalier allemand (DKI) le 27 décembre, environ 80 % des hôpitaux du pays devraient enregistrer des résultats négatifs cette année et la plupart craignent que la situation économique continue de se détériorer l'année prochaine.
Après près de 40 faillites en 2023, le nombre d’hôpitaux déposant le bilan pourrait doubler en raison d’une hausse prévisible des coûts de personnel. Actuellement, pratiquement aucun hôpital ne dispose de revenus suffisants pour couvrir ses coûts. En outre, le fait est que les hôpitaux n’ont pas reçu de capitaux d’investissement depuis des décennies. En outre, les hôpitaux en Allemagne ne sont pas autorisés à ajuster leurs prix de manière autonome, tout en étant soumis à des pressions inflationnistes comme d’autres secteurs de l’économie. Ce déséquilibre conduit de plus en plus à l’insolvabilité et à la faillite. Le président de la DKG, Gerald Gass, a averti que les hôpitaux allemands manqueraient de 10 milliards d'euros (11 milliards de dollars) d'ici la fin de l'année.
Les principaux points du plan de réforme hospitalière ont été convenus en juillet de cette année. Actuellement, le ministère allemand de la Santé (BMG) et les unités concernées discutent en détail de ces contenus.
Cet avertissement intervient alors que des milliers de cliniques à travers l'Allemagne fermeront pendant la semaine entre Noël et le Nouvel An 2024 en raison d'une grève des médecins contre le surmenage et une grave pénurie de professionnels de la santé dans le système de santé national. Une nouvelle étude récemment publiée par PwC (Allemagne) montre que d’ici 2035, l’Allemagne pourrait manquer jusqu’à 1,8 million de professionnels de la santé qualifiés. Parallèlement, de nombreux médecins envisagent désormais de changer de carrière : seulement 30 % des médecins interrogés déclarent qu’ils resteraient probablement à leur poste jusqu’à l’âge de la retraite.
HAPPY CHI
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