L'économie russe s'est contractée de 1,9 % au premier trimestre 2023. (Source : TASS) |
L'économie russe a été frappée par une nouvelle vague de sanctions liées aux tensions avec l'Ukraine, notamment une interdiction par l'Union européenne (UE) des produits pétroliers russes, en plus d'un plafonnement des prix du pétrole russe par le Groupe des Sept (G7) et l'Australie.
Selon le cabinet d’analyse indépendant Capital Economics, basé à Londres, la baisse du PIB a été « moins importante que prévu ». Cela montre que l’économie a surmonté la période difficile et a commencé à croître.
Les dépenses publiques stimulent les ventes au détail et l’industrie. Dans une note, Capital Economics a déclaré que l'économie russe est en voie d'afficher une croissance positive d'ici 2023.
L'économie russe s'est contractée de 2,1 % en 2022. Cependant, les sanctions ont eu un impact sur l'économie russe.
En mars 2023, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a déclaré que même si les volumes d'exportation de pétrole étaient à leur plus haut niveau depuis le début des tensions avec l'Ukraine, les revenus pétroliers étaient toujours en baisse de 43 % par rapport à l'année précédente.
La baisse des revenus pétroliers a eu un impact direct sur le déficit budgétaire, qui devrait atteindre 3,4 billions de roubles (42,3 milliards de dollars) au cours de la période janvier-avril 2023. Ce chiffre est nettement supérieur à l’objectif de déficit de 2 900 milliards de roubles.
Le déficit est dû à une baisse des revenus énergétiques (-52%) et à une augmentation des dépenses (+26%), en partie due aux tensions avec l'Ukraine, a indiqué le Trésor.
Toutefois, la construction et l'agriculture ont bien progressé au premier trimestre, a déclaré Rosstat le 17 mai.
Les experts estiment que, sur cette trajectoire, le déficit du secteur public russe pourrait atteindre 3 à 4 % du PIB, soit plus que l’objectif de 2 %.
L'inflation en mars 2023 diminuera à 3,5 % et à 2,3 % en avril 2023. Le faible taux de chômage de la Russie, à 3,5 %, n'est pas un bon signe, mais un signe que la main-d'œuvre du pays diminue.
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