L'économie américaine croît au-delà des attentes avec de nombreux signes positifs

DNVN - Le 19 décembre, un rapport du ministère américain du Commerce a indiqué que la plus grande économie du monde avait enregistré au troisième trimestre 2024 une croissance du PIB de 3,1 %, dépassant la prévision précédente de 2,8 %.

Les principales raisons de cet ajustement positif ont été l’augmentation des dépenses de consommation, des exportations, des importations et la diminution des investissements dans les stocks privés.

Selon les informations d'un correspondant de VNA à Washington, les dépenses de consommation - qui représentent plus de 66% de l'activité économique totale des États-Unis - ont augmenté de 3,7% au troisième trimestre 2024, soit plus que l'estimation précédente de 3,5%. Dans le même temps, la demande intérieure, hors dépenses publiques, commerce et stocks, a augmenté de 3,4 %, légèrement au-dessus des 3,2 % prévus.

En ce qui concerne le revenu intérieur brut (RIB), le chiffre enregistré au cours de la même période a été de 2,1%, inférieur à la prévision initiale de 2,2%. En théorie, le PIB et le RIB devraient être égaux, mais dans la pratique, des écarts se produisent parce que les données sont collectées à partir de sources différentes. La moyenne du PIB et du RIB, considérée comme un meilleur indicateur de l'activité économique, a été révisée à la hausse à 2,6%, contre 2,5% dans le rapport précédent.

La stabilité et la résilience de l’économie américaine ont incité la Réserve fédérale (Fed) à envisager d’ajuster le rythme des baisses des taux d’intérêt l’année prochaine. Malgré la troisième baisse des taux d'intérêt intervenue le 18 décembre, la Fed ne devrait réduire les coûts d'emprunt que deux fois de plus en 2025, au lieu des quatre fois prévues en septembre. La raison invoquée est que l'économie se redresse progressivement tandis que l'inflation reste élevée.

Le même jour, le ministère américain du Travail a annoncé que le nombre de nouvelles demandes d'allocations chômage avait diminué plus que prévu la semaine dernière, compensant presque entièrement l'augmentation des deux semaines précédentes.

Plus précisément, le nombre de demandes initiales d'allocations chômage au 14 décembre a diminué de 22 000 pour atteindre 220 000, après avoir augmenté de 27 000 au cours des deux semaines précédentes. Le marché du travail continue de faire preuve de stabilité.

Les demandes continues d'allocations chômage, une mesure de l'embauche, ont également chuté à 1,874 million au cours de la semaine jusqu'au 7 décembre.

Dans le secteur immobilier, un rapport de l'Association nationale des agents immobiliers a montré que les ventes de maisons d'occasion ont augmenté de 4,8 % en novembre 2024, atteignant 4,15 millions d'unités - le niveau le plus élevé depuis mars 2024. Il s’agit du deuxième mois consécutif de croissance après que le marché ait atteint son plus bas niveau en 14 ans en septembre. Par rapport à la même période l’an dernier, les ventes de maisons d’occasion en novembre ont augmenté de 6,1 %, marquant la plus forte hausse depuis juin 2021.

Les tendances en matière d'achat de maisons s'accélèrent à mesure que davantage de personnes entrent sur le marché, aidées par l'économie qui continue de créer des emplois, a déclaré Lawrence Yun, économiste en chef de l'association.

Les stocks de logements existants ont diminué de 2,9 % en novembre pour atteindre 1,33 million d'unités, tandis que l'offre a augmenté de 17,7 % sur un an. Le prix médian des maisons a également augmenté de 4,7 % pour atteindre 406 100 $ en novembre.

Cependant, malgré l’amélioration des ventes de maisons d’occasion, les perspectives du marché immobilier américain pour l’année prochaine restent sombres, car les taux hypothécaires devraient rester élevés.

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