Israël continue également de bombarder la bande de Gaza depuis la terre, la mer et les airs dans le cadre de sa campagne visant à détruire le Hamas. Pendant ce temps, les Palestiniens recherchent les victimes coincées dans les décombres après une attaque israélienne sur Jabalia, le plus grand camp de réfugiés de Gaza. « C'était un massacre », a déclaré un témoin.
Israël continue d’attaquer Gaza depuis la terre, les airs et la mer. Photo : Reuters
L'armée israélienne a déclaré que ses avions de combat avaient frappé un complexe de commandement du Hamas à Jabalia « sur la base de renseignements précis », tuant le chef de l'unité de missiles antichars du groupe islamiste, Muhammad A'sar.
« Le Hamas construit délibérément des infrastructures terroristes sous, autour et à l’intérieur des bâtiments civils, mettant délibérément en danger les civils de Gaza », a déclaré un communiqué israélien.
« Compte tenu du nombre élevé de victimes civiles et de l’ampleur des destructions suite aux frappes aériennes israéliennes sur le camp de réfugiés de Jabalia, nous sommes profondément préoccupés par le fait que ces attaques disproportionnées pourraient constituer des crimes de guerre », a écrit le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme sur les réseaux sociaux.
Les autorités de Gaza n'ont pas communiqué de chiffres immédiats sur les victimes de l'attaque de mercredi contre le camp de réfugiés. Les responsables de la santé palestiniens ont déclaré que la première frappe aérienne israélienne de mardi avait tué environ 50 personnes, dont Ibrahim Biari, décrit comme le meneur de l'attaque du massacre du 7 octobre contre Israël.
Par ailleurs, un certain nombre de ressortissants étrangers bloqués à Gaza depuis le début des hostilités ont été emmenés en Égypte par le poste frontière de Rafah, y compris des détenteurs de passeports d’Australie, d’Autriche, de Bulgarie, de République tchèque, de Finlande, d’Indonésie, d’Italie, du Japon, de Jordanie, du Royaume-Uni et des États-Unis.
Concrètement, mercredi, au moins 320 détenteurs de passeports étrangers sur une liste initiale de 500 ainsi que des dizaines de Gazaouis grièvement blessés sont partis, suite à un accord entre l'Egypte, Israël et le Hamas.
Les responsables de la frontière de Gaza ont déclaré que la frontière rouvrirait jeudi pour permettre à davantage de détenteurs de passeports étrangers de partir. Une source diplomatique informée des plans de l'Egypte a déclaré qu'environ 7 500 détenteurs de passeports étrangers seraient évacués de Gaza dans environ deux semaines.
Huy Hoang (selon Reuters, AP, AJ)
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