La présence des deux parties suggère que les négociations ont progressé plus que jamais depuis un effort majeur au début du mois de février, lorsqu'Israël a rejeté l'offre du Hamas d'une trêve de quatre mois et demi.
Des manifestants réclament la libération des otages à Tel Aviv, en Israël, le 26 février 2024. Photo : Reuters
Après avoir rencontré l'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré que son groupe avait accepté les efforts des médiateurs pour trouver un moyen de mettre fin à la guerre.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu'Israël était prêt à un accord et que le Hamas devait désormais abandonner des demandes qu'il a qualifiées de « bizarres » et « d'une autre planète ».
« Évidemment, nous aimerions avoir cet accord si nous le pouvons », a-t-il déclaré à la chaîne américaine Fox News dans une interview. « C'est au Hamas de décider. C'est vraiment à lui de décider maintenant. »
Le bureau de l'émir du Qatar a déclaré que M. Al Thani et le chef du Hamas ont discuté des efforts du Qatar pour négocier un « cessez-le-feu immédiat et durable dans la bande de Gaza ».
Israël est sous la pression de son principal allié, les Etats-Unis, pour accepter prochainement un cessez-le-feu afin d'éviter une attaque israélienne risquée sur Rafah, la ville la plus au sud de la bande de Gaza et où se réfugient plus de la moitié des 2,3 millions d'habitants de l'enclave.
L'élan derrière les négociations de cessez-le-feu s'est accru depuis vendredi, lorsque des responsables israéliens ont discuté des conditions de la libération des otages à Paris avec des délégations des États-Unis, de l'Égypte et du Qatar, mais sans le Hamas.
Des pourparlers de paix impliquant des délégations d'Israël et du Hamas auront lieu cette semaine, d'abord au Qatar puis en Egypte, ont indiqué des sources de sécurité égyptiennes.
Bui Huy (selon Reuters, CNN)
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