Les médias occidentaux ont émis des spéculations selon lesquelles Israël ciblerait d'éventuelles frappes de représailles en Iran, malgré les efforts diplomatiques intensifiés de Téhéran pour prévenir cette menace.
L'Iran a lancé environ 200 missiles visant Israël dans la soirée du 1er octobre. (Source : AP) |
La chaîne de télévision américaine NBC a cité plusieurs responsables anonymes de l'administration du président américain Joe Biden, affirmant qu'Israël avait « zoné » des cibles en Iran qui pourraient être attaquées en réponse à la frappe aérienne à grande échelle de Téhéran le 1er octobre visant l'allié de Washington.
Selon la source, les cibles susmentionnées étaient principalement des installations militaires et de distribution d'énergie iraniennes.
Les responsables américains ont affirmé que les stratèges israéliens étaient encore en train de calculer et n'avaient pas encore pris de décision finale, et que, jusqu'à présent, l'allié du Moyen-Orient n'avait montré aucune volonté de procéder à des assassinats ou à des attaques contre les installations nucléaires de l'Iran.
Des sources ont admis qu'Israël n'avait pas spécifiquement informé les Etats-Unis du moment de l'attaque, tandis que certains journaux ont déclaré que Yom Kippour, ou Jour du Grand Pardon (11-12 octobre), pourrait être l'occasion pour Israël d'agir, mais les généraux militaires israéliens ont décidé d'attendre un moment plus favorable.
Pendant ce temps, du côté iranien, la République islamique accélère ses efforts diplomatiques pour apaiser le conflit au Liban et dans la bande de Gaza, afin de prévenir le risque de voir Israël lancer une riposte visant ses infrastructures énergétiques.
Au cours du week-end, le président iranien Masoud Pezeshkian a sollicité le soutien de son homologue français Emmanuel Macron lors d'un appel téléphonique pour discuter des moyens de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et les forces du Hezbollah au Liban.
M. Pezeshkian a appelé le président français à travailler avec d'autres pays d'Europe pour mettre fin à ce que l'Iran qualifie d'« actes criminels au Liban et dans la bande de Gaza ».
De son côté, M. Macron a également appelé le dirigeant iranien à contribuer à apaiser les tensions au Liban et à Gaza, tout en soulignant le rôle et l'influence de Téhéran sur des forces telles que le Hezbollah et le mouvement islamiste Hamas.
Entre-temps, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi est arrivé en Irak le 13 octobre pour discuter de la situation au Moyen-Orient, dans le cadre d'une série d'activités diplomatiques menées par le diplomate dans les pays de la région pour apaiser la situation.
En Irak, M. Araghchi a déclaré que l'Iran est prêt au pire et ne tracera aucune "ligne rouge" pour protéger son peuple et le pays, mais a affirmé que Téhéran veut la paix et continuera à consulter les pays pour empêcher l'escalade des tensions dans la région, vers la paix dans la bande de Gaza et au Liban.
Source : https://baoquocte.vn/israel-dang-tinh-toan-ke-hoach-tra-dua-iran-da-chon-cac-muc-tieu-tan-cong-290127.html
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