Le 29 septembre, Israël a annoncé avoir attaqué des dizaines de cibles supplémentaires du Hezbollah au Liban, tandis que la communauté internationale continuait de mettre en garde contre le risque d’un conflit généralisé dans la région.
La situation au Liban est plus tendue que jamais. (AP) |
L'agence de presse AFP a cité le communiqué de l'armée israélienne : « Lors de frappes aériennes basées sur des renseignements, (l'armée de l'air israélienne) a attaqué environ 120 cibles du Hezbollah dans le sud du Liban et à l'intérieur du territoire du pays. »
Les cibles comprenaient des infrastructures et des « quartiers généraux importants utilisés par diverses unités du Hezbollah », indique le communiqué.
Pendant ce temps, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a averti que Tel Aviv attaquerait les ennemis à n'importe quelle distance, après que l'armée du pays a attaqué des cibles du mouvement Houthi au Yémen à environ 2 000 km d'Israël.
« Notre message est clair : pour nous, aucun endroit n’est trop loin », a déclaré Yoav Gallant.
Cette décision intervient alors qu'Israël a annoncé le 27 septembre avoir tué le puissant dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, une décision qui, selon beaucoup, pourrait déstabiliser le Liban et toute la région.
Face à cette situation, le président américain Joe Biden a déclaré que la région du Moyen-Orient devait tout faire pour éviter que le conflit ne se propage, déclarant qu'il s'entretiendrait par téléphone avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, mais n'a pas donné d'heure précise.
Du côté iranien, le président du Parlement , Mohammad Baqer Qalibaf, a appelé le 29 septembre les législatures et les gouvernements des pays musulmans à adopter une position « dissuasive » envers Israël pour empêcher de futures violations du droit international.
Lors d'un appel téléphonique avec son homologue libanais Nabih Berri, Qalibaf a exprimé ses condoléances au chef du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, tué lors d'une attaque israélienne dans la banlieue de Dahieh, dans la capitale Beyrouth, le 27 septembre.
L'attaque a également coûté la vie à Abbas Nilforoushan, un haut commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), selon l'agence de presse IRNA.
M. Qalibaf a également souligné la nécessité d’une réponse coordonnée des pays musulmans, soulignant : « Nous devons créer un effet de dissuasion et engager des actions en justice pour garantir la fin des violations d’Israël. »
Source : https://baoquocte.vn/tinh-hinh-lebanon-israel-can-quet-hezbollah-tong-thong-my-noi-phai-tranh-iran-cay-nho-the-gioi-hoi-giao-288205.html
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