Après la « pluie de missiles » que l'Iran a fait déferler sur Israël dans la soirée du 1er octobre, faisant peser le risque d'un conflit de grande ampleur au Moyen-Orient, le Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) et les dirigeants du Groupe des sept pays industrialisés (G7) ont tenu une réunion d'urgence.
Réunion du Conseil de sécurité le 2 octobre sur la situation au Moyen-Orient après l'attaque de missiles par l'Iran contre Israël. (Source : ONU Info) |
UN News a rapporté que s'exprimant lors d'une session d'urgence du Conseil de sécurité, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré que l'Iran avait lancé environ 200 missiles balistiques vers Israël.
L'Iran a déclaré que cette mesure était une réponse à la mort de plusieurs de ses propres dirigeants ainsi que de ceux des mouvements Hamas et Hezbollah lors de précédentes frappes aériennes israéliennes.
Cependant, le chef de l'ONU a souligné que, paradoxalement, l'attaque de l'Iran ne soutient pas la cause palestinienne ni n'allège ses souffrances.
Du côté américain, l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, a averti l'Iran de ne pas attaquer Washington et les installations israéliennes, déclarant : « Nos actions sont de nature défensive » et « le gouvernement iranien sera tenu responsable de ses actes ».
Parallèlement, dans le cadre de la 57e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève (du 9 septembre au 11 octobre), le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Turk, a appelé tous les pays, y compris les membres du Conseil de sécurité, à prendre des mesures décisives pour prévenir un conflit plus large au Moyen-Orient.
Dans sa déclaration, M. Turk a souligné : « Le conflit aura des conséquences majeures pour les civils. Il est important que les pays utilisent leur voix et leur influence pour amener les parties en conflit à la table des négociations afin de mettre fin à cette situation. Nous faisons appel à la raison. « La paix doit prévaloir ».
Vingt-quatre des 47 membres du Conseil des droits de l’homme se sont exprimés, soulignant la nécessité de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza et de libérer tous les otages israéliens.
Ils ont également exprimé leur profonde inquiétude face à l'escalade dangereuse dans la région entre le Hezbollah et Israël, au milieu d'informations faisant état d'affrontements entre les deux parties sur la ligne de séparation patrouillée par l'ONU et d'attaques de missiles iraniens contre Israël.
Des délégations de plusieurs pays d’Amérique du Sud ont également exprimé leur soutien à une nouvelle coalition mondiale cherchant une solution à deux États au conflit israélo-palestinien.
Concernant la réunion d'urgence en ligne des dirigeants du G7 présidée par le Premier ministre italien Giorgia Meloni, les pays ont publié une déclaration exprimant leur « profonde inquiétude » face à la récente escalade des tensions au Moyen-Orient, soulignant que les conflits dans la région ne profitent à personne.
Les dirigeants ont réaffirmé qu’« une solution diplomatique est toujours possible » et ont convenu de travailler ensemble pour réduire les tensions, en soutenant la mise en œuvre de la résolution 2735 de l’ONU sur Gaza et de la résolution 1701 sur la stabilisation de la frontière israélo-libanaise.
Source : https://baoquocte.vn/iran-tan-cong-israel-bang-ten-lua-hdba-va-g7-dong-loat-hop-khan-lhq-keu-goi-ly-tri-thuc-tinh-my-canh-bao-tehran-288537.html
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