Reuters a rapporté que plus de 180 candidats aux élections législatives françaises ont confirmé qu'ils ne participeraient pas au second tour des élections du 7 juillet. Les autres ont jusqu'au 2 juillet à 18 heures pour prendre une décision.
Il s'agit d'une tentative des partis pour empêcher le parti d'extrême droite, anti-immigration et eurosceptique du Rassemblement national (RN) de Mme Marine Le Pen de remporter la majorité des sièges au Parlement qui en compte 577.
Marine Le Pen au siège du parti RN à Paris le 2 juillet.
Le RN serait en tête après le premier tour du 30 juin. L'élection avait été convoquée par anticipation par le président Emmanuel Macron et constituait un pari risqué du leader après que sa coalition centriste ait été battue par le RN lors des précédentes élections au Parlement européen.
Les résultats projetés montrent que les forces de M. Macron ne se classent qu'en troisième position, derrière l'alliance de gauche Nouveau Front populaire (NFP).
Il n'est pas encore clair si le RN peut obtenir la majorité, ou 289 sièges, pour prendre le contrôle du Parlement, mais d'autres partis se sont empressés de construire un « front républicain » au cours des dernières 24 heures pour empêcher cette possibilité.
Les partis retirent leurs candidats et mobilisent les électeurs pour soutenir le candidat le plus susceptible de vaincre leur adversaire du RN.
« La partie n'est pas terminée. Il faut mobiliser toutes nos forces », a déclaré la maire socialiste Anne Hidalgo sur France 2.
Il n'est pas certain que les alliés du président Macron se retireront des élections locales pour soutenir des candidats rivaux mieux placés, si ces candidats sont issus du parti d'extrême gauche de Jean-Luc Mélenchon, La France insoumise (LFI).
Le président Macron a toutefois déclaré lors d'un conseil des ministres le 1er juillet que la priorité était d'empêcher le RN d'accéder au pouvoir et que les candidats LFI pourraient être soutenus si nécessaire.
Selon Reuters, le « front républicain » a été aussi efficace que lors des élections de 2002, lorsque les électeurs de nombreuses factions ont unanimement soutenu Jacques Chirac pour vaincre Jean-Marie Le Pen, père de Marine Le Pen, à l'élection présidentielle française.
Le Premier ministre français Gabriel Attal répond aux questions de la presse lors d'un voyage de campagne à Paris le 2 juillet.
Il n’est cependant pas certain que les électeurs actuels soient prêts à suivre ce que leur disent les dirigeants politiques, alors que Marine Le Pen a fait des efforts pour adoucir l’image du RN aux yeux de millions d’électeurs.
Le 2 juillet, Mme Le Pen a annoncé qu'elle ne chercherait pas à former un gouvernement si le RN et ses alliés ne disposaient pas d'une majorité capable de fonctionner efficacement au Parlement.
Face à la perspective qu'aucun parti ne remporte la majorité des sièges, les politiciens ont proposé diverses options pour le reste du mandat du président Macron. Le Premier ministre Gabriel Attal a suggéré une coalition temporaire de partis traditionnels de gauche, de droite et du centre pour faire passer des projets de loi au nouveau parlement. Xavier Bertrand, membre influent du parti de centre-droit Les Républicains (LR), a appelé à la formation d'un "gouvernement intérimaire" pour gouverner jusqu'à la prochaine élection présidentielle de 2027.
Source : https://thanhnien.vn/hang-loat-ung-vien-rut-lui-trong-no-luc-ngan-chan-dang-cuc-huu-tai-phap-185240702172043689.htm
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