« Je viens de faire savoir à mes collègues que je retirerai ma candidature au poste de président de la Chambre des représentants... Si vous regardez les dernières semaines, si vous regardez où se trouve notre parti, il y a encore du travail à faire... Il y a encore des gens qui ont leurs propres agendas », a déclaré Scalise aux journalistes le 12 octobre, selon Reuters.
Le député Steve Scalise
Les républicains de la Chambre des représentants ont tenu des heures de discussions à huis clos le 12 octobre, mais n'ont pas réussi à résoudre les divisions qui ont entravé les efforts visant à nommer M. Scalise président de la Chambre. Le poste est vacant depuis neuf jours après que le républicain Kevin McCarthy a été démis de ses fonctions à la suite d'une révolte des membres d'extrême droite de son parti.
M. Scalise, numéro deux du parti républicain à la Chambre des représentants des États-Unis, a été nommé par son parti pour remplacer M. McCarthy. Étant donné que les républicains contrôlent la Chambre des représentants avec une faible majorité de 221 contre 212, ils ne peuvent pas se permettre de perdre plus de quatre voix de parti s’ils veulent que Scalise remporte un vote complet à l’assemblée législative.
M. Scalise a décidé de se retirer après avoir échoué à obtenir le minimum de 217 voix, plusieurs républicains ayant déclaré qu'ils ne le soutiendraient pas.
Plusieurs républicains de la Chambre des représentants avaient précédemment déclaré qu'ils soutiendraient l'adversaire de Scalise, Jim Jordan, qui a perdu le caucus du parti du 11 octobre pour sélectionner le candidat. M. Jordan a encouragé ses partisans à voter pour M. Scalise, selon une source anonyme.
Les luttes intestines au sein du parti républicain ont empêché la Chambre des représentants des États-Unis d’agir pour soutenir Israël dans son conflit actuel avec le Hamas et d’adopter des projets de loi de dépenses gouvernementales avant l’expiration du budget temporaire le 17 novembre.
Les républicains espèrent éviter une répétition de la situation de janvier, lorsque la faction d'extrême droite du parti avait forcé McCarthy à passer 15 tours de scrutin sur quatre jours pour remporter le poste de président de la Chambre.
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