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L'UE durcit le régime des visas : plus de 60 pays risquent de voir leur régime d'exemption de visa modifié

L’UE est sur le point d’introduire de nouvelles règles qui pourraient faire perdre à des millions de personnes leur accès sans visa à l’espace Schengen. Qu'est-ce qui se cache derrière cette décision ? Quels pays devraient être les plus inquiets ?

Hà Nội MớiHà Nội Mới17/04/2025


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Siège de la Commission européenne à Bruxelles, Belgique. Photo : IRNA/VNA

Après plus d’une décennie d’assouplissement des politiques de visas en tant qu’outil diplomatique et de promotion de l’intégration, l’Union européenne (UE) montre un changement d’approche marqué. Selon Radio Free Europe (rferl.org) du 15 avril, Bruxelles se précipite pour finaliser de nouvelles réglementations, permettant au bloc de suspendre plus facilement le régime sans visa pour les citoyens de 61 pays bénéficiant actuellement de ce privilège. Cette décision reflète non seulement une position plus ferme à l’égard de l’immigration illégale, mais montre également que l’UE est prête à utiliser la politique des visas comme un levier politique plus fort.

La proposition de modification du mécanisme de suspension des visas, initiée par la Commission européenne à partir de 2023, a reçu le consensus du Conseil de l'UE. Après des retards dus aux élections au Parlement européen et à un retard juridique, le Parlement européen a finalement entamé des négociations. Si les progrès sont favorables, la nouvelle loi pourrait entrer en vigueur dès cet automne.

Alors qu’est-ce qui a poussé l’UE à prendre cette décision maintenant ? Les experts affirment qu’il existe deux facteurs principaux. Premièrement, l’UE est de plus en plus préoccupée par l’immigration illégale et souhaite renforcer les contrôles aux frontières. Deuxièmement, le bloc reconnaît le potentiel de la politique des visas comme outil de pression sur les pays tiers sur des questions politiques et relatives aux droits de l’homme.

La libéralisation des visas est depuis longtemps considérée comme l’une des principales politiques étrangères de l’UE, en particulier envers les pays voisins. Il permet aux citoyens des pays approuvés d'entrer et de séjourner dans l'espace Schengen jusqu'à 90 jours sans visa. Le Kosovo est le dernier ajout à la liste, arrivant début 2024, après la Géorgie et l’Ukraine (en 2017). La privation de cet avantage serait certainement considérée comme une sanction importante.

Le mécanisme de suspension actuel, entré en vigueur en 2018, permet à l’UE de déclencher la mesure en cas de preuve évidente d’abus, comme une augmentation significative du nombre de citoyens dépassant la durée de leur séjour ou utilisant la liberté de circulation pour demander l’asile. Jusqu'à présent, l'UE n'a suspendu qu'une seule fois le régime sans visa pour l'État insulaire du Pacifique Sud de Vanuatu, d'abord temporairement puis définitivement.

Alors, quels changements sont proposés ? Selon les documents disponibles, Bruxelles souhaite adapter quatre domaines principaux pour rendre le mécanisme de suspension des visas plus dissuasif.

Premièrement, la libéralisation du régime des visas peut être suspendue s’il existe une incohérence entre la politique de visas d’un pays tiers exempté de visa et la politique commune de visas de l’UE. La décision de la Serbie d’exempter les citoyens de certains pays de l’obligation de visa pour entrer dans l’UE en 2022 en est un bon exemple. Bruxelles craint que cela ne crée une « porte dérobée » permettant à ces personnes d’entrer dans l’UE. La nouvelle loi permettra à l’UE d’agir plus rapidement et plus efficacement dans des cas similaires.

Deuxièmement, l’UE a également introduit le concept de « menace hybride » comme motif de suspension de visa. Bien que cette disposition reste théorique à l’heure actuelle, elle a été conçue sur la base des accusations de l’UE selon lesquelles la Russie et la Biélorussie facilitent délibérément le flux de migrants en provenance d’Afrique et d’Asie vers l’UE, notamment à travers les frontières polonaises et lituaniennes. Bien que les accords de facilitation des visas avec Moscou et Minsk aient été suspendus, les nouvelles règles permettront à l'UE de contrer d'autres pays sans visa s'ils utilisent des tactiques similaires.

Troisièmement, les pays qui proposent des programmes de « citoyenneté par investissement » aux investisseurs sans exiger de lien réel avec le pays pourraient également conduire à la suspension des voyages sans visa avec l’UE à l’avenir. Bruxelles craint que ces programmes ne présentent des risques en matière de sécurité et de blanchiment d’argent.

Quatrièmement, et peut-être la raison la plus notable, la raison concerne les relations politiques de l’UE avec les pays tiers. Le projet de loi stipule que le mécanisme de suspension pourrait être déclenché en cas de « violations et abus graves des droits de l’homme » ou de « violations graves du droit et des normes internationales, y compris du droit relatif aux droits de l’homme, et de non-respect des décisions et jugements des tribunaux internationaux ». Les responsables de l’UE font souvent référence aux « normes démocratiques » comme condition préalable à la libéralisation des visas, mais la définition exacte de cette norme n’a jamais été clarifiée.

Un autre point nouveau important est que l'activation du mécanisme de suspension en cas de violations des droits de l'homme sera la prérogative exclusive de la Commission européenne après consultation des États membres, car elle est en charge des affaires étrangères du bloc. Toutefois, la décision finale sur la suspension du régime sans visa appartiendra toujours aux États membres, par le biais d’un vote à la majorité qualifiée.

La décision de l'UE marque un changement dans son approche de la politique des visas, passant d'un outil visant à encourager l'intégration et la coopération à un outil qui dissuade et protège les intérêts du bloc. Les 61 pays bénéficiant actuellement d’un régime sans visa devront surveiller de près ces évolutions, car l’ère de la « liberté de voyager » pourrait toucher à sa fin.


Source : https://hanoimoi.vn/eu-siet-visa-hon-60-nuoc-dung-truoc-nguy-co-thay-doi-che-do-mien-thi-thuc-699219.html


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