Selon le Premier ministre hongrois Viktor Orban, tous les experts militaires s'accordent à dire que l'Ukraine ne peut pas gagner sur le champ de bataille, mais seuls les politiciens n'osent pas l'admettre.
Le Premier ministre Orban a déclaré qu'au début du conflit, une victoire de Kiev semblait un scénario réaliste, mais il est maintenant clair que cela est peu probable.
« C’est ce que disent et écrivent tous les experts militaires, mais les politiciens n’osent pas dire qu’ils ont choisi une mauvaise stratégie », a déclaré M. Orban aux médias le 27 octobre.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban. (Photo : AFP)
M. Orban a déclaré que les dirigeants de l'Union européenne (UE) devraient être changés car ils sont incapables de gérer la crise actuelle.
« Peut-être qu’en temps de paix, lorsque l’eau est calme, le vent est calme et que le bateau peut être ramé, ils sont de bons dirigeants. Mais aujourd’hui, au milieu des tempêtes, des hautes vagues et du danger, l’alliance ne peut certainement pas prospérer avec ce leadership. « Nous devons changer la direction de l’UE à Bruxelles », a souligné M. Orban.
Le 27 octobre également, l'Union européenne a tenu un sommet en Belgique pour discuter des dossiers « chauds » du bloc.
Il s’agit notamment des tensions entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, du conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine, des efforts visant à soutenir Kiev, ainsi que des questions économiques, migratoires et de sécurité et de défense de l’UE.
Le sommet de l'UE se déroule dans un contexte où les États membres de l'UE sont récemment confrontés à de vives inquiétudes suite à des attentats et à une série de menaces terroristes, ainsi qu'à des désaccords sur la manière de résoudre la crise migratoire.
S'exprimant lors de la conférence, le Premier ministre hongrois Orban a qualifié de « coercition légale » le fait de forcer les États membres de l'UE à accepter une partie des migrants ou à payer. Au vu de ces réactions, l’approbation par le bloc des 27 pays membres de l’Accord sur les migrations et l’asile est encore loin.
Tra Khanh (Source : Sputnik)
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