Comme indiqué, dans l'après-midi du 14 juin, la police du district de Quynh Luu (province de Nghe An) a annoncé qu'elle avait décidé d'infliger une amende de 7,5 millions de VND à M. TVC (né en 1993, résidant dans la commune de Quynh Thanh, district de Quynh Luu) pour avoir publié de fausses informations sur l'incident de Dak Lak.
M. TVC a admis avoir publié sur son compte personnel des contenus faux et non vérifiés qui insultaient la réputation du gouvernement local et des forces de police. Après avoir travaillé au commissariat, M. TVC a retiré l'article et publié un rectificatif.
Dans un autre développement, la police de Ho Chi Minh-Ville vient d'infliger une amende administrative de 7,5 millions de VND à M. NHAD (56 ans, résidant dans la commune de Binh Hung, district de Binh Chanh) pour avoir publié de fausses informations sur l'incident au cours duquel un groupe de personnes a attaqué le siège du Comité populaire d'une commune de la province de Dak Lak.
Les autorités ont déterminé que les actions de M. D violaient le point d, clause 1, article 101 du décret n° 15/2020/ND-CP du 3 février 2020 du gouvernement stipulant des sanctions pour les violations administratives dans les domaines des postes et télécommunications, des radiofréquences, des technologies de l'information et des transactions électroniques (modifié et complété par le décret n° 14/2022/ND-CP).
La police a conseillé aux citoyens de ne surtout pas publier ou partager de fausses informations non vérifiées sur les réseaux sociaux, provoquant la panique publique et affectant la sécurité et l'ordre.
La publication de fausses informations sur les réseaux sociaux qui provoquent une confusion publique sera traitée conformément à la loi. Si la publication entraîne de graves conséquences, elle peut faire l’objet de poursuites pénales.
Cependant, des incidents similaires se sont produits dans de nombreux endroits. Le 16 juin, VNA a rapporté que la police provinciale de Dak Lak s'était coordonnée avec la police des districts, des villes et des municipalités pour détecter et traiter plus de 100 cas de publication d'informations mauvaises et toxiques liées à l'incident au cours duquel un groupe de personnes a attaqué le siège du Comité populaire d'une commune de la province.
Les principales violations sont le repartage d'informations provenant de pages Facebook, Tiktok... d'individus dans le but d'interagir sur les réseaux sociaux. Après avoir reçu des explications, les auteurs ont pris conscience de leurs méfaits, ont eux-mêmes supprimé leurs messages et ont rédigé un engagement à ne pas répéter l'infraction.
Comportement illégal
S'adressant à VietNamNet, le Dr et avocat Dang Van Cuong a analysé : L'acte de publier des informations fabriquées et déformées sur le cyberespace est une violation de la loi, et ceux qui commettent cet acte peuvent être soumis à des sanctions administratives ou à des poursuites pénales.
Lors de la publication d'informations sur le cyberespace, la personne qui fournit et partage des informations doit être responsable du contenu de ces informations, doit se conformer aux dispositions de la loi sur la garantie de la sécurité et de la sûreté du réseau et ne doit pas violer les interdictions de la loi sur l'information et la communication et la sécurité du réseau.
L'avocat a déclaré que les articles 8, 16 et 17 de la loi sur la cybersécurité stipulent qu'il est interdit d'utiliser le cyberespace pour accomplir les actes suivants :
Propagande déformant et diffamant le gouvernement populaire ; Guerre psychologique, incitation aux guerres d’agression, division, provoquant la haine entre les ethnies, les religions et les peuples des pays ; Insulter la nation, le drapeau national, l’emblème national, l’hymne national, les grands personnages, les dirigeants, les célébrités, les héros nationaux.
Il est strictement interdit de publier sur le cyberespace des informations qui incitent aux émeutes, perturbent la sécurité ou perturbent l'ordre public, notamment : appeler, mobiliser, inciter, menacer, provoquer des divisions, mener des activités armées ou utiliser la violence pour s'opposer au gouvernement populaire ; Appeler, mobiliser, inciter, menacer ou inciter les foules à provoquer des troubles, à résister aux forces de l'ordre, à entraver les activités des agences et des organisations, à provoquer une instabilité en matière de sécurité et d'ordre...
Selon la nature et la gravité de l’infraction et des conséquences, le contrevenant sera passible de sanctions administratives ou de poursuites pénales.
Dans les cas où l'acte de fournir de fausses informations n'a pas entraîné de conséquences graves, la personne qui commet cet acte peut être passible d'une sanction administrative de 5 à 10 millions de VND pour les particuliers et de 10 à 20 millions de VND pour les organisations.
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