La séance de discussion a réuni près de 300 délégués qui sont des dirigeants de plusieurs ministères et branches vietnamiens ; des représentants de gouvernements nationaux, d’organisations financières internationales, d’institutions multilatérales de développement, d’entreprises et d’experts dans les domaines de la finance et de l’environnement.

Présidant la séance de discussion, le vice-ministre des Finances Do Thanh Trung a affirmé l'importance de la stratégie de croissance verte pour le Vietnam et la communauté internationale ; Soulignant que la croissance verte est une tendance irréversible, une condition préalable pour assurer un développement durable et renforcer la résilience au changement climatique.
Les pays et les institutions financières doivent coordonner leurs politiques pour construire un cadre financier juste, équitable et durable.
Les délégués se sont concentrés sur la discussion des besoins en capitaux et des expériences en matière de développement de marchés financiers verts dans divers pays ; des solutions pour surmonter les obstacles techniques, juridiques et commerciaux afin d’accroître la capacité de mobilisation de capitaux pour les projets verts ; Politiques financières pour attirer les investissements des secteurs public et privé, maximisant les ressources pour la transformation verte.
Mme Rebeca Grynspan, Secrétaire générale de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), a souligné le rôle clé de la réforme de l’architecture financière mondiale pour garantir que les capitaux parviennent au bon endroit au bon moment, en particulier dans les pays en développement. Elle a appelé à accroître l’équité financière et à faciliter l’accès au financement vert pour tous les pays.
Parmi les intervenants figuraient M. Chuop Paris, vice-ministre de l’Environnement du Cambodge ; M. Chung Keeyong, vice-ministre et ambassadeur pour le changement climatique de la Corée ; Mme Amelia Tang, vice-ministre au cabinet du Premier ministre de Singapour ; M. Kees van Baar, ambassadeur des Pays-Bas au Vietnam, a souligné l’importance de la coopération public-privé et la nécessité de relier les politiques entre les pays de la région, en vue de former un corridor financier vert transfrontalier en Asie.
Les intervenants ont également proposé de partager les expériences réussies des pays de l’ASEAN dans la conception de programmes d’incitation financière pour l’émission d’obligations vertes et le crédit durable et ont proposé d’élargir la coopération régionale pour co-élaborer des normes communes sur la finance verte.
Les parties ont affirmé leur engagement à travailler ensemble à la transformation verte du Vietnam, en particulier dans les domaines de la gestion de l’eau et de l’agriculture intelligente face au climat.
Représentant le gouvernement local, le vice-président du Comité populaire de Ho Chi Minh-Ville, Nguyen Van Dung, a affirmé le rôle pionnier de la ville dans la promotion de la finance verte.
Hô Chi Minh-Ville a publié un plan de croissance verte à l’horizon 2030, mis en œuvre des politiques financières spécifiques et fortement attiré des capitaux d’investissement verts par le biais d’obligations vertes urbaines et de PPP verts.
La ville a également proposé de nombreux groupes de solutions, comme le perfectionnement du cadre juridique, la diversification des sources de capitaux, le développement de produits financiers verts et le renforcement de la coopération internationale...
Les intervenants ont également souligné que le déficit mondial de financement vert reste important en raison des flux financiers internationaux limités en matière de lutte contre le changement climatique, en particulier dans les pays en développement. Il est donc nécessaire de disposer de sources de capitaux qui puissent être utilisées pour créer des opportunités pour les PME et combler l’écart entre les sexes en matière d’accès au financement vert.
Le rôle des banques multilatérales de développement et des gouvernements dans le partage des risques, ainsi que les propositions de mécanismes de financement intelligents et flexibles pour attirer les capitaux privés dans la transition verte sont également abordés.
Commentant le marché de la finance verte au Vietnam, les intervenants ont également souligné les obstacles, tels que l’absence d’un système de classification clair ; Des réformes de la politique financière telles que des incitations fiscales, des ajustements du plafond de crédit, une exemption ou une réduction des exigences de réserve pour le crédit vert et un cadre juridique clair pour l’émission d’obligations vertes sont nécessaires.
La séance de discussion a enregistré un haut niveau de consensus sur la nécessité d’améliorer la structure financière mondiale et de renforcer le rôle des institutions financières nationales dans la promotion des marchés financiers verts.
Les quatre priorités politiques proposées par les délégués comprennent : le perfectionnement des institutions financières nationales et mondiales ; promouvoir l’innovation en matière de produits financiers verts ; promouvoir le partenariat public-privé ; Améliorer la transparence et la supervision de la finance verte.
L’un des résultats les plus remarquables dans le domaine de la finance verte et du crédit vert est le taux de croissance du crédit vert au Vietnam. Le solde impayé du crédit vert est passé de 71 000 milliards de VND en 2015 à près de 8 fois, pour atteindre 564 000 milliards de VND en 2023, soit 4,4 % du solde impayé total de l'ensemble de l'économie.
Source : https://hanoimoi.vn/de-xuat-4-uu-tien-chinh-sach-ve-tai-chinh-xanh-699251.html
Comment (0)