Aujourd'hui, 27 mai, poursuivant la 7e séance, présidée par le président de l'Assemblée nationale, Tran Thanh Man, l'Assemblée nationale a écouté la présidente de la Commission sociale de l'Assemblée nationale, Nguyen Thuy Anh, présenter un rapport expliquant la réception et la révision du projet de loi sur l'assurance sociale (amendé) et a passé toute la journée à discuter de ce projet de loi.
Le délégué Hoang Duc Thang s'exprime à l'Assemblée nationale le 27 mai - Photo : TT
S'exprimant lors de la séance de discussion, le chef adjoint de la délégation de l'Assemblée nationale de la province de Quang Tri, Hoang Duc Thang, a donné son avis sur les sujets suivants : sujets et conditions d'obtention des prestations de retraite sociale ; conditions d’octroi des prestations de maternité; assurance sociale ponctuelle; Période de cotisation d'assurance sociale pour recevoir une pension mensuelle.
Concernant les réglementations sur les sujets et les conditions de perception des prestations de pension sociale, le délégué Hoang Duc Thang a déclaré que l'abaissement de l'âge de perception des prestations de pension sociale pour les personnes âgées sans pension ni prestations mensuelles d'assurance sociale est une nouvelle étape en avant, démontrant la supériorité des politiques du Parti et de l'État.
Les délégués ont toutefois désapprouvé la disposition du projet : « Les citoyens vietnamiens âgés de 70 à moins de 75 ans qui sont des ménages pauvres ou presque pauvres résidant dans des communes et des villages particulièrement difficiles ont droit à des prestations de retraite sociale. »
Le délégué a déclaré que les personnes issues de ménages pauvres et quasi pauvres constituent toutes des groupes vulnérables. Lorsqu'elles étaient en âge de travailler, elles travaillaient dans des zones sans relations de travail et principalement dans des zones rurales. Elles n'avaient pas de politique de retraite. De plus, les personnes pauvres et quasi pauvres sont souvent malades, sans rapport avec leur lieu de résidence.
La disposition selon laquelle ces sujets ont droit à des prestations sous la condition de résider dans des communes et des villages particulièrement difficiles limite la supériorité sociale de la loi. Les délégués ont donc proposé que l’Assemblée nationale envisage de supprimer la condition de résidence dans les communes et les villages présentant des difficultés particulières afin de créer les conditions permettant aux pauvres et aux défavorisés de bénéficier de cette politique.
Français En ce qui concerne les dispositions sur les conditions de jouissance des prestations de maternité dans la clause 2, l'article 52 du projet stipule que « Les sujets visés aux points b, c et d, clause 1 du présent article doivent payer une assurance sociale obligatoire pendant au moins 6 mois dans les 12 mois consécutifs précédant l'accouchement ou l'adoption d'un enfant, lorsqu'ils ont recours à la maternité de substitution ou adoptent un enfant de moins de 6 mois », les opinions des délégués reflètent la situation actuelle telle que : les femmes enceintes ont versé des cotisations d'assurance sociale obligatoires aux employeurs. Ces cas ont signé des contrats de travail mais en réalité n'ont pas travaillé pour un salaire mais ont déduit de l'argent personnel à envoyer à l'unité pour payer l'assurance sociale obligatoire dans le but de profiter des prestations de maternité car le montant de l'assurance sociale à payer en 6 mois est bien inférieur au montant de l'assurance sociale à payer pendant la maternité.
C'est pourquoi les délégués ont proposé à l'Assemblée nationale de modifier le règlement sur la période de paiement des assurances sociales de 6 à 9 mois afin de mieux faire correspondre le montant payé et reçu, et en même temps de minimiser la situation de profit tiré des prestations de maternité.
Français En ce qui concerne la réglementation sur la période de paiement des assurances sociales pour le calcul de la pension mensuelle, selon le délégué, la réglementation au Point a, Clause 1, Article 68 (conditions de pension) du projet, l'âge de la retraite selon la réglementation à la Clause 2, Article 169 du Code du Travail est : pour les hommes, il est de 2 ans plus élevé que pour les femmes (les hommes ont 62 ans et les femmes 60 ans).
Entre-temps, l'article 70, clause 1, de ce projet de loi stipule que la période de paiement de la sécurité sociale pour calculer la pension mensuelle des hommes est de 5 ans supérieure à celle des femmes (20 ans pour les travailleurs masculins, 15 ans pour les travailleuses), ce qui est déraisonnable et ne garantit pas l'équité pour les travailleurs masculins.
C'est pourquoi le délégué a proposé d'envisager d'ajuster le délai dans le sens d'une réduction de la période de cotisation à la sécurité sociale pour les hommes à 17 ou 18 ans dans la clause 1 de l'article 70. Une telle disposition est appropriée et juste, et en même temps conforme à la réglementation sur l'âge de la retraite pour les travailleurs et les travailleuses conformément au Code du travail.
Les délégués ont également apprécié les efforts déployés par les organismes de rédaction pour assimiler, compléter et réviser le projet de loi. Le projet de loi, composé de 10 chapitres et de 142 articles, aborde de nombreux contenus majeurs et nouveaux sur les politiques d'assurance sociale, la gestion étatique de la société et les questions professionnelles liées au travail d'assurance sociale. Il s’agit de questions difficiles et nouvelles qui nécessitent du temps pour évaluer pleinement leur impact sur l’impact social et l’impact sur la vie de millions de personnes ainsi que sur la politique de sécurité sociale du pays.
Le délégué a donc suggéré que si les bases sont suffisantes, le projet de résolution devrait être approuvé. Toutefois, s'il existe de nombreuses opinions divergentes ou de nombreuses propositions nouvelles, il faut du temps pour l'analyse et l'évaluation, et il ne faut pas l'approuver à la hâte lors de cette session.
Thanh Tuan
Source
Comment (0)