Le président de l'Assemblée nationale, Vuong Dinh Hue, prend la parole lors de la réunion. (Photo: DUY LINH)
Le 23 avril au matin, la Commission permanente de l'Assemblée nationale a donné ses premiers commentaires sur le projet de rapport sur les résultats de la supervision thématique « Mise en œuvre des politiques et des lois visant à assurer l'ordre et la sécurité de la circulation de 2009 à fin 2023 ».
S'exprimant lors de la réunion, le président de l'Assemblée nationale Vuong Dinh Hue a déclaré qu'il s'agissait d'un sujet de suivi très important et qu'il avait été soigneusement pris en compte lors de la synthèse simultanée des lois sur la circulation, la sécurité et l'ordre routiers.
Grâce à la supervision, les évaluations réalisées au cours du processus de synthèse de l'élaboration des lois ont été réexaminées. « Ce n’est qu’en procédant à une évaluation correcte que l’on peut élaborer la bonne loi », a souligné le président de l’Assemblée nationale.
Selon le président de l'Assemblée nationale, la production, l'importation, la gestion et l'immatriculation des moyens de transport en général, y compris les véhicules routiers, doivent être clarifiées. Le rapport doit se concentrer davantage sur la question de l’inspection des véhicules associée à l’élaboration de normes et de critères en matière d’émissions.
« Si nous utilisons des véhicules trop vieux, l’impact sur la sécurité et l’ordre routier sera énorme. Ou bien les véhicules qui ne répondent pas aux conditions de circulation sont non seulement dangereux mais génèrent également des émissions nocives. « C'est pourquoi cette question nécessite davantage de clarification », a souligné le président de l'Assemblée nationale.
Le président de l'Assemblée nationale a souligné que sans normes et critères sur les émissions, il serait difficile d'avoir une feuille de route pour collecter et éliminer progressivement certains véhicules trop vieux et obsolètes. Ces véhicules non seulement polluent l’environnement mais représentent également un risque élevé d’insécurité routière.
Un autre problème évoqué par le président de l’Assemblée nationale est la conversion des véhicules, également connue sous le nom de modification des véhicules. L'ajout de charges utiles supplémentaires, de murs, de remorques... devrait également être analysé plus en détail.
Concernant le régime juridique relatif aux normes et critères des infrastructures de transport et aux phases d'investissement pour les infrastructures de transport, selon le président de l'Assemblée nationale, les phases doivent également assurer des normes minimales d'exploitation, d'exploitation et de sécurité.
Le président de l'Assemblée nationale a cité l'exemple de l'autoroute La Son - Tuy Loan, qui a été achevée avec une échelle de 2 voies mais ne dispose pas de bande d'arrêt d'urgence. Récemment, le Gouvernement et le Premier ministre ont donné des instructions très opportunes, et l’Assemblée nationale a également prêté attention à des projets comme celui-ci.
En outre, le président de l'Assemblée nationale a déclaré que les aires de repos sur les autoroutes doivent également être investies de manière synchrone. Pour les conducteurs longue distance, conduire continuellement sans s’arrêter peut facilement provoquer du stress et provoquer des accidents. Un arrêt de repos raisonnable aidera les conducteurs à récupérer physiquement et mentalement. Il s’agit de questions pratiques qui nécessitent une attention particulière.
Concernant le poids des véhicules, le président de l'Assemblée nationale a souligné que les véhicules surdimensionnés et surchargés endommagent gravement les routes. « La question de savoir comment peser les véhicules, les gérer et investir dans les équipements est désormais liée à deux projets de loi à venir (loi sur l'ordre et la sécurité de la circulation routière et loi sur la route). Quelle que soit la manière dont nous abordons cette question, nous devons avoir la voix de la délégation de surveillance sur cette question pour parvenir à l'unité », a suggéré le président de l'Assemblée nationale.
Selon le président de l'Assemblée nationale, il faut également réfléchir à l'allocation des ressources d'investissement aux connexions de transport multimodales. Par exemple, dans le delta du Mékong, les routes sont en mauvais état, mais les voies navigables intérieures n’ont pas reçu beaucoup d’investissements.
Si les voies navigables sont bien développées, elles réduiront la charge sur le trafic routier, minimiseront les risques de sécurité routière et l’efficacité logistique sera encore meilleure. Ces questions concernent la stratégie, le développement, la planification et les plans d’utilisation des ressources aux niveaux central et local.
En ce qui concerne l'organisation intelligente du trafic, le président de l'Assemblée nationale a déclaré qu'il s'agit d'une question nouvelle, il est donc nécessaire de continuer à consolider les bases et la science pratique pour avoir des recommandations et des propositions raisonnables pour l'étape de la numérisation de tout. Cela contribue également à réduire le travail pénible pour l’industrie.
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