Le 11 avril, le Département des impôts ( ministère des Finances ) a publié une lettre ouverte adressant un sérieux avertissement de l'autorité fiscale aux entreprises « fantômes », ou aux ménages d'affaires qui ont cessé leurs activités ou qui ont fui sans avoir terminé les procédures fiscales.
Ces derniers temps , en application des directives du gouvernement et du ministère des Finances, le secteur fiscal a déployé de nombreux efforts pour aider le monde des affaires, les ménages et les particuliers à se conformer pleinement aux lois fiscales. Grâce à cela, l’environnement des affaires devient progressivement plus transparent, plus juste et plus sain. Toutefois, outre la majorité des entités commerciales qui se conforment strictement à leurs obligations fiscales, il existe encore un grand nombre d’entreprises, de ménages et de particuliers qui n’ont pas correctement et pleinement rempli leurs responsabilités en tant que contribuables, en particulier pendant la période de suspension temporaire ou de cessation des opérations.
En règle générale, de nombreuses entreprises ont cessé leurs activités mais n’ont pas fait de déclarations, n’ont pas terminé les procédures pour mettre fin à la validité de leurs codes fiscaux (MST) ou n’exercent plus d’activité à leur adresse commerciale enregistrée. Dans certains cas, des activités commerciales ont encore lieu mais les factures ne sont pas émises, ou des factures sont émises mais les taxes ne sont pas déclarées ou payées. Il s’agit de violations graves des dispositions de la loi sur l’administration fiscale et de la loi sur les entreprises.
Le Département des impôts a déclaré : À partir du 1er juillet 2022, le système de facturation électronique sera déployé à l'échelle nationale, aidant le secteur fiscal à établir un « big data » à partir des transactions de vente, des déclarations fiscales, des obligations fiscales, de la production et des résultats commerciaux... Ces données ne sont pas seulement connectées au système national de base de données de la population (selon le projet 06/CP) mais également connectées aux données d'autres agences de gestion telles que les agences d'enregistrement des entreprises, les banques, les plateformes de commerce électronique...
Grâce à l’application des technologies de l’information, de l’intelligence artificielle (IA) et de l’apprentissage automatique (ML), le secteur fiscal a amélioré sa capacité de surveillance et d’analyse. Plus précisément, l’identification précise des entreprises, des ménages et des particuliers ayant commis des infractions fiscales et de facturation est devenue plus facile et plus efficace. Les infractions les plus courantes comprennent : le non-respect de l'adresse enregistrée, le défaut de déclaration lors d'une suspension ou d'une cessation temporaire des activités, le non-règlement des impôts ou le fait d'éviter délibérément les obligations de contrôle fiscal.
Un point inquiétant est que de nombreuses entreprises et de nombreux particuliers ont commis des violations organisées. Après avoir généré des revenus, ces entités n’émettent pas de factures ou les émettent mais ne les déclarent pas. Il y a même des cas où des personnes déclarent des impôts mais ne les paient pas, ou ont des dettes fiscales mais « disparaissent » soudainement, n'exercent plus d'activité à l'adresse enregistrée et ne préviennent pas les autorités fiscales.
Plus important encore, lorsque l’administration fiscale a pris contact de manière proactive, dans de nombreux cas, elle n’a reçu aucune réponse ou aucun contact. Cela montre que la connaissance du respect de la loi par certains propriétaires d’entreprises et ménages est encore très limitée, ce qui entraîne des conséquences négatives : perte de recettes budgétaires de l’État, violation du principe de concurrence loyale et implication d’entreprises légitimes lors de transactions avec des contrevenants.
Déterminé à traiter minutieusement ces violations, le secteur fiscal a travaillé en étroite collaboration avec les agences compétentes telles que la police, le ministère de l'Immigration, etc. pour appliquer les mesures professionnelles nécessaires.
Dans un premier temps, l’autorité d’enregistrement des entreprises sera invitée à révoquer le certificat d’enregistrement d’entreprise de l’entreprise contrevenante. Dans le même temps, les autorités d’immigration peuvent appliquer des mesures de suspension temporaire de sortie aux représentants légaux ou aux hommes d’affaires qui doivent des impôts. En particulier, le Département des impôts a transmis de nombreux dossiers d’infractions graves à la police pour enquêter et poursuivre les cas liés à l’évasion fiscale et au commerce illégal de factures...
De nombreux sujets ont profité de la création d’entreprises pour tirer profit des factures, s’appropriant ainsi l’argent du budget de l’État. Ces cas ont été jugés et condamnés sévèrement, démontrant la détermination des autorités à assainir l’environnement des affaires.
Soulignant que la responsabilité incombe aux contribuables sur la base du principe « d'auto-déclaration, d'auto-paiement, d'auto-responsabilité », le Département des impôts appelle les particuliers, les entreprises et les ménages professionnels concernés à corriger de manière proactive les violations.
Premièrement, les propriétaires d’entreprise, les entreprises individuelles et les ménages d’entreprise qui ont cessé leurs activités mais n’ont pas terminé les procédures de résiliation de la validité de leurs codes fiscaux doivent contacter d’urgence les autorités fiscales pour remplir leurs obligations de déclaration et de paiement d’impôts. Il ne s’agit pas seulement d’une responsabilité juridique, mais également d’un fondement permettant de prévenir les risques juridiques et de garantir les droits futurs.
Deuxièmement, si une coopération proactive n’est pas reçue, l’autorité fiscale divulguera publiquement les informations sur la violation au système comme prescrit. Parallèlement, les dossiers seront consolidés, complétés et transmis à la police pour poursuites pénales s'il existe des éléments suffisants pour constituer un crime.
Source : https://baolangson.vn/co-quan-thue-se-cong-khai-dn-ma-ho-kinh-doanh-tron-thue-5043768.html
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